Les Dirigeants de Tesla, Ford et Renault : Une Proximité Inquiétante avec l’Extrême Droite

Quel est le point commun entre Tesla, Ford et Renault ? La réponse est surprenante et d’actualité : les dirigeants de ces entreprises ont, à un moment donné, été proches de l’extrême droite. Elon Musk, par exemple, a soutenu l’AfD, un parti allemand d’extrême droite. Henry Ford, quant à lui, était connu pour ses positions antisémites et pro-nazies. Enfin, Louis Renault, fondateur de Renault, est mort en prison en attendant son procès pour collaboration avec le régime nazi.

Elon Musk et l'AfD : Un soutien controversé.
Elon Musk soutient l’AfD : Une proximité inquiétante avec l’extrême droite.

Ces faits soulèvent une question cruciale : les capitaines d’industrie suivent-ils une logique d’exploitation des ressources, qu’elles soient matérielles ou humaines ? Cette proximité avec des idéologies extrêmes pourrait-elle être un moyen de maintenir un contrôle étroit sur les États démocratiques qui les hébergent ?

Henry Ford, fondateur de Ford, était connu pour ses positions antisémites et pro-nazies.
Henry Ford : Antisémitisme et pro-nazisme.

Les actions de ces dirigeants ne sont pas sans conséquences. Leur influence économique et politique peut façonner les sociétés de manière significative. Par exemple, le soutien d’Elon Musk à l’AfD pourrait avoir des répercussions sur la politique allemande et européenne. De même, les positions de Henry Ford ont eu un impact durable sur l’industrie automobile et la société américaine.

Louis Renault : Collaboration et conséquences.
Louis Renault, fondateur de Renault, est mort en prison en attendant son procès pour collaboration.

Il est donc essentiel de surveiller de près ces dynamiques. Un contrôle accru des États démocratiques sur ces entreprises pourrait être nécessaire pour éviter des dérives dangereuses. La transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales qui doivent être préservées. Source

Qu’en pensez-vous ? Laissez un commentaire pour partager votre avis sur cette question complexe et délicate.


Droit de réponse des héritiers de Louis Renault

Conformément à l’article 6-IV de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, Presse83 publie ci-dessous le droit de réponse reçu le 13 mars 2025 de la part des héritiers de Louis Renault, à la suite de la publication de l’article intitulé : « Les dirigeants de Tesla, Ford et Renault : une proximité inquiétante avec l’extrême droite », mis en ligne le 10 février 2025 .

Texte intégral du droit de réponse :

Droit de réponse des héritiers de Louis Renault :

En notre qualité d’héritiers de Louis Renault, nous souhaitons apporter une réponse à l’article intitulé « Les Dirigeants de Tesla, Ford et Renault : Une Proximité Inquiétante avec l’Extrême Droite», qui contient deux allégations diffamatoires dirigées contre la mémoire de Louis Renault, lesquelles sont renforcées par la publication d’une photographie trompeuse.

L’article impute en effet à Louis Renault (1) d’avoir été « proche de l’extrême droite » et (2) d’être « mort en prison en attendant son procès pour collaboration ». Ces deux imputations sont attentatoires à l’honneur et à la considération de la mémoire de Louis Renault.

Ces allégations diffamatoires sont aggravées, en outre, par l’association qui en est faite par l’article avec une photographie représentant le fondateur des usines Renault aux côtés d’Adolf Hitler. Cette association induit (1) que la « proximité inquiétante avec l’extrême droite » signifie, dans le cas de Louis Renault, une proximité avec le régime nazi et (2) que l’accusation de collaboration avec les forces d’occupation allemandes visant Louis Renault serait fondée et prouvée par cette photographie.

Dans le cadre de l’exercice de notre droit de réponse prévu par les dispositions combinées des lois du 21 juin 2004 et du 29 juillet 1881, et dans la mesure où nous suivons avec attention les travaux de recherche historique concernant le fondateur des Usines Renault, nous tenons à préciser que :

(1) l’affirmation selon laquelle Louis Renault aurait été « proche de l’extrême droite » apparaît fausse et que (2) l’imputation faite à Louis Renault de « collaboration avec le régime nazi » est pour le moins contestable sinon erronée.

(1) La première affirmation selon laquelle Louis Renault aurait été proche de l’extrême droite n’a pas de fondement sérieux. Louis Renault n’a jamais apporté le moindre soutien à des formations d’extrême droite, mouvement qu’il a au contraire fermement condamné, notamment dans un texte de 1937 dans lequel il fustigeait la « révolution de droite ou de gauche », précisant qu’une « révolution fasciste ne change rien qu’en surface » au prix de « beaucoup de misère et de sang versé » et de « liberté perdue ».

Louis Renault a d’ailleurs vivement reproché à son neveu par alliance François Lehideux, qui était administrateur délégué des Usines Renault, sa proximité avec des mouvements d’extrême droite qui ternissait l’image de l’entreprise. Cette divergence profonde a été une cause de rupture entre les deux hommes. Au regard de ces faits, affirmer que Louis Renault aurait eu une « proximité inquiétante avec l’extrême droite » apparaît une contre-vérité flagrante.

(2) L’affirmation selon laquelle « Louis Renault (…) est mort en prison en attendant son procès pour collaboration » est inexacte dans la mesure où elle laisse croire que Louis Renault, au moment de sa mort, avait été renvoyé devant un tribunal pour être jugé, ce qui implique que des charges suffisantes rendant plausible sa participation à des faits de collaboration auraient été retenues contre lui à l’issue d’une phase d’instruction.

(i) Or, cette imputation est fausse : Louis Renault est décédé un mois seulement après l’ouverture d’une information judiciaire et l’action publique à son encontre s’est ainsi trouvée éteinte avant même que des charges sérieuses pour des faits de collaboration puissent être retenues contre lui ou qu’un procès puisse être envisageable.

L’allégation selon laquelle Louis Renault aurait dû être jugé pour des faits de collaboration apparaît d’autant plus erronée que René de Peyrecave, le directeur général de la Société Anonyme des Usines Renault (SAUR) pendant l’occupation, poursuivi pour des faits similaires, a bénéficié d’une décision de non-lieu en 1949 à l’issue d’une instruction ayant démontré que la SAUR et ses dirigeants n’avaient commis aucun zèle à l’égard de l’occupant.

(ii) En outre, l’imputation visant Louis Renault d’avoir effectivement collaboré avec le régime nazi pendant l’occupation, qui découle de l’association trompeuse créée par l’article entre le passage précité et la photographie du constructeur français aux côtés d’Adolf Hitler, est erronée et à tout le moins contestable.

En premier lieu, l’article ne précise pas que la photographie a été prise lors du salon de l’automobile de Berlin tenu en février 1939, c’est à dire avant la déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne, à une période où les industriels comme les chefs d’état avaient pris le parti de rencontrer le chancelier allemand légalement élu en 1933. Autrement dit, et contrairement à ce que laisse croire l’article, ce cliché n’était pas susceptible d’illustrer et encore moins de démontrer les prétendus faits de collaboration imputés à Louis Renault.

Plus généralement, on doit rappeler que la thèse selon laquelle Louis Renault aurait collaboré avec les forces d’occupation allemandes repose, aux termes mêmes de l’Ordonnance du 16 janvier 1945 de nationalisation des Usines Renault, sur deux faits : (i) les livraisons « particulièrement importantes » des usines Renault à l’armée allemande pendant l’occupation au regard de celles qui auraient été à l’égard de l’armée française « notoirement insuffisantes pendant les années qui ont précédé la guerre » et (ii) le fait que Louis Renault, « qui se trouvait en mission en Amérique » « dès juin 1940 », « s’était empressé de regagner la France afin de mettre ses usines à la disposition de la puissance occupante ».

Or, en l’état actuel de la recherche, ces deux faits apparaissent historiquement inexacts.

(i) Il était erroné d’affirmer que les livraisons à l’armée française auraient été « notoirement insuffisantes » pendant les années ayant précédé la guerre alors qu’il est au contraire démontré que la SAUR avait été pendant les années 1930 un soutien important des Gouvernements français successifs pour la fourniture de l’armée française, Renault ayant été le seul constructeur français à se consacrer pleinement en 1939 à l’effort national en sacrifiant totalement la production des voitures de tourisme. On relève, à ce titre, que la SAUR fut citée à l’ordre de l’Armement le 3 juin 1940, pour l’excellence de ses résultats en faveur de la mobilisation industrielle.

De même, il apparaissait inexact de dire que les « prestations à l’armée allemande » avaient été « particulièrement importantes » durant l’occupation alors qu’il est documenté que Renault, avec deux fois plus de personnel, a fabriqué en moyenne moins de véhicules que Citroën et à peine davantage que Peugeot qui comptait pourtant trois fois moins d’employés que la SAUR. Renault s’est donc avéré, à effectif équivalent, le moins productif des grands constructeurs français pendant l’occupation.

(ii) Il était également faux de dire que Louis Renault, parti en mission en Amérique en juin 1940 pour accélérer la fabrication de chars en faveur de l’armée française, « s’était empressé de regagner la France afin de mettre ses usines à la disposition de la puissance occupante » alors qu’il est au contraire prouvé qu’il se trouvait encore en Amérique le 18 juin 1940, le jour de la réquisition de ses usines par la Wehrmacht.

Dans ces conditions, les faits de collaboration imputés à Louis Renault aux termes de l’Ordonnance du 16 janvier 1945 apparaissent, au regard des connaissances historiques actuelles, inexacts.

Annick FABRY Hélène DINGLI Louis RENAULT Henri RENAULT

Olivier RENAULT Emmanuelle RENAULT


Note de la rédaction

La rédaction de Presse83 tient à apporter les précisions suivantes :
Les informations présentées dans l’article en question s’appuient sur des sources publiques. La rédaction maintient l’exactitude des faits rapportés.

Un commentaire sur « Les Dirigeants de Tesla, Ford et Renault : Une Proximité Inquiétante avec l’Extrême Droite »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *