Une journaliste de Franceinfo a été prise pour cible lors d’un direct, lundi à 18h, place de la République à Paris. En couvrant un rassemblement de soutien à la « Flottille de la liberté », une mission humanitaire bloquée par l’armée israélienne, Éléonore Bailly a été violemment interrompue. Un homme a crié « Franceinfo désinformation » avant de la traiter de « facho » et de la saisir par le bras.
L’intervention filmée en direct montrait jusque-là une atmosphère paisible, sous surveillance policière légère. Pourtant, l’irruption soudaine de cet individu a stoppé net le reportage. L’équipe a été immédiatement évacuée.
« Heureusement, cela en est resté là », a déclaré Muriel Pleynet, directrice de Franceinfo TV. Mais la chaîne a préféré retirer son équipe par mesure de sécurité. Le choc est palpable. Cet événement remet en lumière la question de la sécurité des journalistes lors de reportages sur le terrain, même dans des contextes considérés comme calmes.
Franceinfo envisage désormais de revoir sa politique de sécurité. Un dispositif d’évaluation au cas par cas devrait être mis en place, a précisé Muriel Pleynet. L’incident soulève une inquiétude croissante : les reporters sont-ils devenus des cibles dès qu’ils tendent un micro ?
Alors que le climat autour des manifestations liées au Proche-Orient s’intensifie, la liberté d’informer se heurte à une hostilité de plus en plus visible. Source
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