Une opération policière à Rio de Janeiro, mardi, a fait au moins 64 morts, devenant la plus meurtrière de l’histoire de la ville. Cette attaque massive visait le gang du Comando Vermelho, principal acteur du narcotrafic local, et a mobilisé près de 2 500 agents. Les scènes de guerre avec tirs, barricades et incendies ont choqué la population et suscité l’indignation internationale. La violence intense a entraîné la mort de quatre policiers, et de nombreux civils ont été blessés ou pris dans la chaos, selon les sources locales et internationales.
Depuis plusieurs années, Rio de Janeiro est régulièrement le théâtre de ces opérations musclées contre la criminalité organisée, souvent très contestées pour leur violence et leur impact sur les civils. Ces opérations ont tendance à s’intensifier à l’approche de grands événements internationaux, comme la prochaine COP30 dans la région amazonienne, ce qui soulève des questions sur l’utilisation de la force dans ces quartiers marginalisés. La majorité des victimes dans cette récente opération ont été identifiées comme suspects, ce qui alimente le débat sur la légitimité et l’efficacité de ces actions policières.
Les autorités brésiliennes ont saisi plusieurs armes et quantités importantes de drogue lors de cette opération, tout en annonçant l’arrestation d’au moins 81 criminels. Cependant, cette violence soulève aussi des interrogations humanitaires et éthiques, notamment sur le respect des droits de l’homme dans ces quartiers, souvent considérés comme des zones de guerre par les résidents et observateurs.
