Une invasion soudaine de cloportes a récemment été signalée dans plusieurs jardins et habitations. Ces petits crustacés, souvent confondus avec des insectes, recherchent particulièrement les endroits humides et obscurs comme les feuilles mortes, le bois en décomposition, et les caves peu aérées. Leur besoin vital d’humidité découle de leur respiration par des branchies modifiées, ce qui les pousse à fuir la lumière et à se regrouper dans des milieux ombragés.
Ce comportement n’est pas nouveau : le cloporte possède une carapace segmentée qui lui permet de se rouler en boule en cas de menace, notamment les espèces comme Armadillidium vulgare. Leur régime alimentaire est centré sur les matières végétales mortes, comme les feuilles et le bois pourrissant, mais ils peuvent aussi consommer des déchets animaux en décomposition. On les retrouve aussi à proximité ou à l’intérieur des maisons quand l’humidité y est excessive, par exemple sous les éviers ou dans les caves.
Cette présence, parfois jugée gênante, est en réalité un indicateur d’un environnement humide, un élément à surveiller. Par ailleurs, les cloportes jouent un rôle écologique majeur en participant au cycle de décomposition et à l’équilibre des sols.
Leur capacité à vivre en groupe, leur préférence marquée pour l’obscurité et l’humidité, ainsi que leur rôle dans la nature, expliquent leur habitat et comportement souvent mal compris du grand public.
