Ce lundi matin, la SNCF a été frappée par un acte de vandalisme au sud de Valence, sur la commune d’Alixan, entraînant la suppression de nombreuses liaisons TGV entre Lyon et Avignon dès 6 h. Les équipes dépêchées sur place ont découvert que seize câbles de signalisation sur 25 mètres avaient été volontairement incendiés, rendant impossible la circulation entre Paris et Marseille, Montpellier ou Nice, et causant des retards pouvant atteindre cinq heures pour les trains partant du Sud-Est vers Paris.
Ces perturbations se produisent alors que depuis plusieurs mois, la SNCF évoquait une surveillance accrue de ses infrastructures face à de récents actes de malveillance dans la région. Le ministère des Transports soulignait que l’étendue du réseau exigeait une vigilance permanente, mais admettait qu’un sabotage ciblé pouvait avoir d’importantes répercussions. La compagnie prévoyait, depuis le début de l’année, d’intensifier la sécurisation des sites jugés sensibles, tandis que les agents de maintenance s’attendaient à une hausse des incidents en période de vacances scolaires.
La SNCF promet un retour à la normale mardi au matin, alors que les réparations mobilisent plusieurs dizaines de techniciens sur le terrain et la livraison de câbles de remplacement toute la journée. Une enquête en flagrance a été ouverte par la gendarmerie de la Drôme.
Les voyageurs, nombreux à la gare Saint-Charles de Marseille ou Lyon Part-Dieu, attendent des solutions pour réorganiser leurs déplacements en ce début de vacances scolaires.
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