Navy Chair : l’inoxydable emblème du design résiste à toutes les épreuves

Un exemplaire de la célèbre Navy Chair 1006 a récemment été adjugé lors d’une vente dédiée au mobilier iconique, confirmant une nouvelle fois l’engouement persistant pour ce siège américain né en 1944. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Navy souhaitait alors doter ses sous-marins d’un mobilier capable de résister à la corrosion, aux chocs — voire à l’impact d’une torpille —, tout en offrant une légèreté d’aluminium ; Wilton C. Dinges, fondateur d’Emeco, travaillait déjà avec Alcoa pour répondre à ces exigences.

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La réputation de robustesse de la Navy Chair n’était pas usurpée : son créateur aurait jeté un prototype du sixième étage sans l’endommager gravement, illustrant l’impressionnante durabilité que recherchait l’armée. Longtemps référencée dans les institutions fédérales et carcérales, la chaise 1006 peinait pourtant à se renouveler auprès du grand public, la faute à une longévité à toute épreuve et à sa diffusion restée confidentielle jusque dans les années 1980.

Dès la fin des années 1990, la Navy Chair s’imposait finalement dans les scènes d’interrogatoire du cinéma et des séries à succès — de Matrix à Dr House, en passant par The Dark Knight —, devenant une icône mondialement reconnaissable. Son assise, conçue en 77 étapes, reste inchangée, tout comme le secret de son confort, dit-on inspiré par la silhouette de Betty Grable. Aujourd’hui, il faut compter autour de 600 euros pour acquérir ce classique garanti à vie, fruit de 80% d’aluminium recyclé, toujours fabriqué main en Pennsylvanie.

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