Samedi 25 octobre, la Côte d’Ivoire a voté dans le calme pour élire son président. Quelques incidents isolés ont été signalés, sans perturber la tenue générale du scrutin. Dans les grandes villes comme Abidjan ou Yamoussoukro, les rues sont restées étonnamment désertes, reflet d’une participation faible estimée entre 45 et 50%. Plusieurs bureaux de vote n’ont accueilli qu’un quart des électeurs inscrits, selon la Commission électorale indépendante.
Depuis des mois, les appels au boycott lancés par les partisans de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam pesaient sur cette élection. Ces deux figures majeures de l’opposition, dont les candidatures avaient été rejetées, dénonçaient un processus déséquilibré. Le président sortant Alassane Ouattara, âgé de 83 ans, visait un quatrième mandat à la tête de l’État. Face à lui, quatre candidats au profil discret peinaient à mobiliser une base populaire solide.
Les observateurs ont souligné la maîtrise logistique de l’élection, malgré la lassitude ressentie dans une partie de la population. Le vote s’est globalement déroulé sans violences, une différence notable avec les scrutins précédents. Les résultats officiels sont attendus dans les prochaines heures, mais les premières tendances placent déjà le chef de l’État très largement en tête.
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