Affiche polémique à Toulon : Michel-Ange Flori face à la justice

L’audience du publicitaire varois Michel-Ange Flori s’est ouverte ce vendredi au tribunal correctionnel de Toulon, où il répond de « provocation à la haine en raison de la religion ». À l’origine, une affiche diffusée en juin dernier représentant un missile coiffé d’un visage de rabbin caricaturé, accompagnée du texte « Missile Rabbin pour écoles, hôpitaux, etc. ». Le photomontage, visible sur les panneaux de l’afficheur à Toulon et La Seyne-sur-Mer, avait immédiatement suscité l’indignation du Crif Marseille-Provence et de la Licra, dénonçant une œuvre « d’une violence inouïe et à la symbolique ignominieuse ».

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Depuis plusieurs années, Michel-Ange Flori utilisait ses panneaux pour exprimer des positions politiques ou satiriques. Ses affiches ciblaient fréquemment les dirigeants français ou la politique israélienne, dans ce qu’il présentait comme des prises de position contre la guerre à Gaza. Il affirmait ne jamais vouloir stigmatiser une religion, mais dénoncer des actions militaires. En 2021 déjà, il avait créé la controverse avec le photomontage « Rabbi Macron », pour lequel il avait été relaxé avant que le parquet ne fasse appel.

Le procès de Toulon s’annonce donc comme un nouvel épisode d’une longue série d’affrontements entre liberté d’expression et lutte contre l’antisémitisme. Le verdict, très attendu, pourrait relancer le débat sur les limites de la satire en France.

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Un commentaire sur « Affiche polémique à Toulon : Michel-Ange Flori face à la justice »

  1. VOTAIRE MOLIERE ALPHONE ALLAIS PIERRE DAC DESPROGES au sacours !!!! de ce mec qui dérange face à la bétise des biens pensants ces inutiles personnages

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