Drame à Besançon : un adolescent mis en examen après la diffusion d’une vidéo choquante
La semaine dernière, un adolescent de 13 ans a été mis en examen à Besançon après la diffusion d’une vidéo montrant une agression sexuelle impliquant deux enfants de 8 et 9 ans. Les images ont circulé en quelques heures dans une école primaire et un collège du secteur avant d’alerter l’Éducation nationale. Depuis plusieurs mois, les équipes éducatives s’inquiétaient de tensions entre plusieurs élèves, sans imaginer que celles-ci pourraient mener à un acte d’une telle gravité.
Selon le parquet de Besançon, l’enquête a débuté après un signalement le 10 octobre. La vidéo, partagée via messageries instantanées, montrait un enfant de 8 ans contraignant un autre de 9 ans à un acte sexuel, sous la présence d’un troisième mineur, âgé de 13 ans, qui aurait filmé la scène avant de la diffuser. Les faits se seraient déroulés début octobre, en journée, à proximité d’un parking isolé dans un quartier de Besançon dont le nom n’a pas été révélé.
Les deux plus jeunes enfants ont indiqué avoir été obligés d’agir, accusant le mineur de 13 ans d’avoir orchestré la scène. Trop jeune pour être pénalement responsable, l’enfant de 8 ans ne peut faire l’objet de poursuites, rappelle la justice. Le préadolescent de 13 ans, placé en garde à vue le 15 octobre, a reconnu avoir filmé, tout en niant toute participation à un viol ou complicité. Source
Consentement et loi : l’Assemblée nationale bouleverse la définition du viol
L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 23 octobre 2025, une réforme pénale intégrant explicitement la notion de consentement dans la définition du viol. En quelques minutes de scrutin, les députés ont validé une proposition de loi qui qualifie désormais toute agression sexuelle comme « tout acte sexuel non consenti ». Le texte doit encore passer au Sénat la semaine prochaine pour être définitivement entériné.
Depuis plusieurs années, une partie de la magistrature estimait que l’absence du mot « consentement » dans l’article 222-22 du Code pénal entretenait des zones d’ombre. La jurisprudence avançait déjà dans ce sens, mais la loi restait silencieuse sur des situations complexes, notamment celles liées au silence, à la peur ou à la sidération des victimes. Des affaires médiatisées, comme celle dite « des viols de Mazan », avaient mis en lumière les limites du droit en vigueur et la nécessité de clarifier la qualification pénale des violences sexuelles.
Par 94 voix contre 31, avec 5 abstentions, les députés ont validé un texte qui précise que le consentement doit être « libre, éclairé, spécifique, préalable et révocable ». Il ne pourra plus être interprété à partir d’un « simple silence » ou d’une « absence de réaction ». Ce changement marque un tournant juridique majeur et pourrait transformer durablement les enquêtes et procès pour violences sexuelles. Le Sénat doit à présent confirmer cette évolution législative. Source
Femme séquestrée à Marseille : comment la police a réussi une opération de sauvetage
La police municipale de Marseille a retrouvé, jeudi 16 octobre, une femme de 24 ans séquestrée et violentée dans un appartement du quartier de la Maurelette, dans le 15e arrondissement. L’intervention rapide d’un équipage de la brigade nord a permis de mettre fin à son calvaire après un signalement alarmant d’un proche. Quelques heures plus tôt, la victime avait été récupérée à l’aéroport de Marignane par son ex-compagnon, accompagné de leur fille de 3 ans, avant d’être retenue de force dans un logement de cité.
L’enquête a révélé que l’homme entretenait depuis plusieurs semaines un comportement obsessionnel et contrôlant. Il surveillait régulièrement son ancienne compagne et cherchait à rétablir une relation qu’elle refusait, ce qui la plaçait dans une situation de danger latent. Lors de son enfermement, la jeune femme a subi des coups et des sévices sous la menace. Elle a toutefois réussi à prévenir sa tante discrètement, fournissant un indice décisif : depuis la fenêtre, elle distinguait un cabinet médical.
Guidés uniquement par cette indication et une photo du suspect, les agents ont fouillé le quartier pendant plus d’une heure. Ils ont finalement repéré l’homme recherché au pied d’un immeuble. La victime a été retrouvée en état de choc chez des voisins où elle s’était réfugiée après avoir réussi à s’échapper. Selon les premières constatations, elle aurait été droguée à la prégabaline, violentée et contrainte à des actes sexuels devant des témoins. L’ex-compagnon de 31 ans a été placé en garde à vue puis déféré au tribunal. Une information judiciaire a été ouverte pour viol aggravé et violences sur ex-conjoint. Source
Madagascar : une adolescente de 14 ans meurt après un viol collectif, l’enquête s’accélère
La commune rurale d’Ampefy, située à 120 kilomètres d’Antananarivo, est en état de choc. Une adolescente de 14 ans a perdu la vie après avoir subi un viol collectif dans la nuit du 18 au 19 octobre. Les autorités malgaches ont lancé une enquête pour « viol ayant entraîné la mort d’une mineure », tandis que les suspects restent en fuite.
D’après les informations relayées par Midi Madagasikara, la jeune fille se trouvait seule chez elle, en l’absence de sa mère. Trois individus se sont introduits dans le domicile avant de commettre l’agression. Découverte le lendemain matin dans un état critique, la victime a été transportée d’urgence vers un centre médical. Malgré les soins, elle n’a pas survécu. L’examen post-mortem n’a révélé aucune blessure visible, mais les conséquences du viol ont été fatales.
Avant de succomber, l’adolescente aurait identifié deux de ses agresseurs. Un troisième homme, non identifié, serait également impliqué. Les forces de l’ordre, notamment la Brigade de Gendarmerie de Soavinandriana, traquent activement les fugitifs. Les habitants d’Ampefy, sous le coup de l’émotion, réclament justice. Source
Châtellerault : deux hommes en détention après un viol sur une femme vulnérable
Une jeune femme de 24 ans, en situation de handicap, a porté plainte pour viol après avoir suivi deux hommes dans un appartement du quartier de Châteauneuf. Les faits, remontant à l’automne 2024, ont conduit à l’incarcération des deux suspects. Pourquoi cette affaire soulève-t-elle des questions sur la protection des personnes vulnérables ?
Tout commence en centre-ville de Châtellerault. La victime, sortie d’un magasin Monoprix, croise deux individus. L’un d’eux lui est connu. Sans méfiance apparente, elle les accompagne vers un logement du quartier de Châteauneuf. C’est là que les agressions auraient eu lieu, selon son témoignage recueilli le soir même au commissariat. Les enquêteurs ont rapidement interpellé les deux hommes, aujourd’hui placés en détention.
Les circonstances de cette affaire interrogent. Comment expliquer qu’une jeune femme, en situation de vulnérabilité, se soit retrouvée dans une telle situation ? Les associations rappellent souvent les risques encourus par les personnes handicapées, parfois cibles de prédations en raison de leur isolement ou de leur confiance. Les deux mis en cause, âgés d’une vingtaine d’années, nient les faits. Pourtant, les éléments recueillis par les gendarmes ont suffi à justifier leur placement en détention provisoire. Source
Meurtre de Lola : « Je voulais faire du mal, elle était là »
Dahbia Benkired, 27 ans, comparaît devant la cour d’assises de Paris pour le viol et le meurtre de Lola Daviet, 12 ans. Le 14 octobre 2022, la collégienne disparaît après le collège. Son corps sera découvert dans une malle en plastique, au 19ᵉ arrondissement. Deux ans plus tard, l’accusée livre un récit glaçant, entre aveux et incohérences.
Interpellée dès le lendemain du crime, Benkired reconnaît en garde à vue avoir violé et tué Lola. Ce mercredi, face aux juges, elle détaille un enchaînement macabre. Filmée en février 2024 lors d’une reconstitution, elle mime les gestes : scotch autour des poignets, ruban adhésif sur le visage, corps traîné vers une malle. « Ça nous permet de suivre son cheminement », commente le président, tandis que la vidéo montre un mannequin à la place de Lola.
Pourquoi elle ? « Je voulais faire du mal à mon ex, Mustapha. Elle était là, plus faible que moi », déclare Benkired. Lola l’aurait suivie « par hasard » dans l’ascenseur. Dans l’appartement de sa sœur, elle l’aurait contrainte à se déshabiller, prétextant des règles. « Je ne l’ai pas forcée », assure-t-elle, malgré les preuves médicales de pénétration. « Elle ne réagissait pas. Après le viol, j’ai pensé : autant la tuer. »
Les incohérences s’accumulent. Benkired affirme avoir frappé Lola « vite fait », mais les légistes relèvent des lésions profondes. Elle évoque des cauchemars, un sang prélevé « par curiosité », et un corps traité « comme un mouton ». « J’ai mis de la musique pour ne pas l’entendre agoniser », avoue-t-elle, avant d’ajouter, glaciale : « Elle s’est pissée dessus. » Source
Fausses accusations à la Sorbonne : un professeur traîne en justice ses détracteurs
Un procès hors norme s’ouvre ce jeudi à Paris. Guillaume G., maître de conférences en archéologie, attaque pour diffamation le média militant Révolution Permanente. L’affaire remonte à 2022, mais ses racines plongent bien plus loin, dans les méandres d’une justice expéditive et d’une mobilisation étudiante déterminée.
Tout commence en 2019. Mediapart publie une enquête accablante : « L’université Paris-1 secouée par deux affaires de viol ». Guillaume G. y est nommé. Une étudiante de 21 ans l’accuse d’agressions lors d’un chantier archéologique à Oman. Une plainte est déposée en février 2019. L’université réagit immédiatement : suspension de l’enseignant. Pourtant, cinq ans plus tôt, une autre étudiante avait déjà évoqué des faits similaires, lors d’une mission identique.
Les années passent. En 2022, après une instruction minutieuse, la justice rend un non-lieu. Guillaume G. est innocenté. L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne le réintègre. Pour lui, l’heure est à la réhabilitation. Mais certains étudiants refusent ce retour. Révolution Permanente, média proche de l’extrême gauche, maintient la pression. Des articles, des tracts, des mobilisations : l’enseignant devient la cible d’une campagne acharnée.
Guillaume G. contre-attaque. Il assigne le média et son directeur de publication, Paul Morao, pour diffamation. L’enjeu dépasse le simple cas personnel. Ce procès interroge : comment concilier présomption d’innocence et mobilisation militante ? Jusqu’où peut-on aller dans la dénonciation publique, surtout après un non-lieu ? La justice devra trancher entre liberté d’expression et protection de la réputation.
Les débats promettent d’être vifs. Entre preuves judiciaires, engagements politiques et enjeux universitaires, l’affaire Guillaume G. cristallise les tensions de l’ère post-Metoo. Un enseignant, une université, des étudiants divisés : qui détient la vérité ? Source
Viol, fuite et mensonge : comment un Américain a simulé sa mort pour échapper à la justice
Un homme de 38 ans, connu sous plusieurs identités, comparaît ce lundi en Utah pour des viols commis en 2008. Nicholas Rossi, de son vrai nom Nicholas Alahverdian, avait organisé sa propre disparition pour éviter la prison. Son stratagème a été déjoué en 2021, après une décennie de cavale.
L’Américain encourt la perpétuité. Les faits remontent à 2008, dans le nord de l’Utah. Deux femmes portent plainte pour viol. La première affirme avoir été agressée après avoir répondu à une annonce sur Craigslist. Elle décrit un homme manipulateur, exigeant de l’argent pour des dépenses personnelles avant de la violer. La seconde victime raconte une agression dans son propre appartement, après être venue récupérer une somme due.
Rossi, identifié grâce à un kit ADN en 2018, tente alors l’impensable. En 2020, une fausse nécrologie annonce son décès des suites d’un lymphome. Pourtant, des proches et la police de Rhode Island doutent rapidement. Le fugitif réapparaît en Écosse en 2021, hospitalisé pour le Covid-19. Ses tatouages, dont le blason de l’Université Brown, trahissent son identité. Interpol confirme : l’homme est bien Nicholas Rossi.
Extradé vers l’Utah en 2024, il persiste dans le mensonge. Il se présente comme Arthur Knight, un orphelin irlandais victime d’une machination. Les enquêteurs révèlent pourtant une douzaine de pseudonymes utilisés pour brouiller les pistes. Recherché pour non-enregistrement comme délinquant sexuel, il cumule aussi des accusations de fraude dans l’Ohio.
Son procès s’ouvre dans un climat tendu. Les victimes, après des années de silence, espèrent enfin justice. La première sentence tombe ce lundi. La seconde audience est prévue le 4 novembre. Entre temps, Rossi risque de passer le reste de ses jours derrière les barreaux. Source
