PFAS : l’Anses veut un contrôle élargi des polluants éternels

Ce mercredi, l’Anses a publié un rapport de 700 pages proposant d’étendre la surveillance des « polluants éternels » à 247 substances. Ces composés chimiques, connus sous le nom de PFAS, sont détectés dans l’air, les sols, l’eau ou les aliments. L’agence recommande d’aller au-delà des vingt molécules actuellement suivies dans l’eau du robinet. Sa méthode repose sur un classement croisant toxicité et fréquence de détection. Trois niveaux de suivi sont prévus : une surveillance pérenne pour les molécules les plus présentes, une surveillance exploratoire pour celles encore peu connues, et une surveillance localisée près des zones industrielles.

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Depuis deux ans, l’agence compilait plus de deux millions de données sur 142 PFAS pour évaluer leur impact. Ces travaux confirment leur omniprésence et leur toxicité variable selon les molécules. L’Anses avait déjà alerté sur le manque d’informations concernant leur relargage à partir de matériaux de construction, de denrées alimentaires ou de produits de consommation courante. Elle appelle aujourd’hui à une veille nationale évolutive, actualisée en fonction des nouvelles données de contamination et de toxicité, et à un renforcement des recherches sur la dégradation et l’accumulation des PFAS dans les organismes vivants. L’agence soutient également la future restriction européenne prévue pour 2026, estimant qu’il faut agir à la source pour limiter leur émission.

Et vous, pensez-vous que ces mesures suffisent à protéger la population ?

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