Dimanche 19 octobre, peu après l’ouverture du musée du Louvre, un commando de quatre malfaiteurs s’est introduit par effraction dans la galerie d’Apollon, située au premier étage, pour dérober huit bijoux historiques. La scène, d’une rapidité exceptionnelle, ne dura que sept minutes. Les cambrioleurs ont utilisé une nacelle pour accéder à une fenêtre puis ont fracturé deux vitrines sécurisées pour emporter des objets précieux avant de s’échapper à scooter.
Cette effraction spectaculaire met en lumière une faille de sécurité majeure au sein du musée le plus visité au monde. Depuis longtemps, la galerie d’Apollon abrite la collection royale des joyaux de la couronne de France, pièces prestigieuses aux valeurs patrimoniales inestimables. Le vol affecte directement ce patrimoine national.
Parmi les objets volés figurent notamment le collier de la reine Marie-Amélie, un collier en émeraudes de la parure de Marie-Louise, ainsi que le diadème de l’impératrice Eugénie, composé de près de 2 000 diamants. Une couronne, également attribuée à l’impératrice Eugénie, a été abandonnée en partie endommagée lors de la fuite. Les malfaiteurs, armés de disqueuses et masqués, ont menacé les gardiens du musée qui ont toutefois évacué les lieux sans blessés.
Ce vol éclaire non seulement la vulnérabilité du dispositif de sécurité, mais soulève aussi des interrogations sur l’existence possible de commanditaires derrière ce « commando » bien préparé. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, tandis que le Louvre est resté fermé pour la journée afin de procéder aux vérifications.
