Forte mobilisation citoyenne contre Donald Trump aux États-Unis ce samedi

Des millions d’Américains ont envahi les rues samedi 18 octobre pour exprimer leur opposition à Donald Trump. Des manifestations massives ont eu lieu dans plus de 2 700 lieux répartis sur tout le territoire américain, de New York à San Francisco. Ce mouvement, appelé « No Kings » (« Pas de rois »), dénonce ce que les organisateurs qualifient de tentative de prise de pouvoir autoritaire du président républicain. À Washington, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés près du Congrès pour réclamer le départ de Trump, tandis que des cortèges ont aussi eu lieu aux abords de Mar-a-Lago en Floride, résidence du président. Cette journée s’inscrit dans une mobilisation plus ancienne, qui avait déjà rassemblé plusieurs millions de manifestants en juin dernier, devenant la plus grande contestation depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025.

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Les protestataires dénoncent plusieurs aspects de la gouvernance Trump : des poursuites pénales jugées politiques, des arrestations massives de migrants, et la mobilisation de la Garde nationale dans plusieurs villes. Ce ras-le-bol citoyen traduit une inquiétude profonde face à ce que beaucoup perçoivent comme un régime autoritaire menaçant la démocratie américaine. Soutenus par des personnalités telles que Kamala Harris, Chuck Schumer ou des figures publiques comme Robert De Niro, ces rassemblements traduisent une fracture nette dans la société américaine, exacerbée par la politique du président. La droite, en revanche, critique ces manifestations, qualifiées de « haine contre l’Amérique ». Cette mobilisation citoyenne soulève un débat crucial sur l’avenir démocratique des États-Unis.

Les manifestants ont diffusé massivement leur message sur les réseaux sociaux, renforçant la visibilité du mouvement « No Kings ». Plus de 300 groupes associatifs sont impliqués dans l’organisation. À travers ce vaste mouvement, ils veulent montrer que le pouvoir appartient au peuple et non à un « roi » incarné selon eux par Donald Trump. Cette contestation témoigne d’un climat politique extrêmement tendu et divisé, où les enjeux démocratiques sont au cœur des débats.

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