Violences invisibles : quand la barbarie frappe au cœur de nos villes

Schumacher : un proche de la famille accusé d’un double viol, l’accusé reste introuvable

Ce mercredi, le tribunal de Nyon devait juger l’affaire d’un pilote australien accusé de double viol sur une infirmière dans la maison des Schumacher à Gland, en Suisse. L’accusé, logé en 2019 chez la famille grâce à son amitié avec Mick Schumacher, n’a pas comparu, laissant le procès suspendu. L’événement a provoqué un vif émoi dans le milieu de la Formule 1, alors que le parquet vaudois avait déjà ouvert une enquête après la plainte déposée en janvier 2022.

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Depuis longtemps, l’équipe médicale de Michael Schumacher, victime d’un accident de ski en 2013, suivait le pilote à domicile. L’infirmière, présente lors d’une soirée dans la propriété où l’alcool coulait à flots, aurait été raccompagnée très alcoolisée dans sa chambre par deux collègues, dont le pilote australien. Selon l’acte d’accusation, l’agression sexuelle aurait eu lieu à deux reprises alors que la victime était inconsciente.

Effrayée à l’idée de perdre son poste, elle n’avait pas signalé les faits à la famille Schumacher sur le moment. L’enquête révèle que l’accusé a reconnu avoir eu une relation avec l’infirmière, alléguant toutefois un rapport consenti. Or sa disparition, consécutive à une suspension pour dopage, pourrait repousser l’audience, laissant l’affaire dans l’attente.

La famille Schumacher, absente lors des faits et n’ayant aucun lien direct avec l’affaire, n’a pas été entendue par la justice. Seule l’accusée lutte pour obtenir justice, dans une procédure qui s’enlise faute de présence de l’accusé. Quelles conséquences pour le procès à venir ? Cette affaire ne cesse de questionner autour de la légende de la F1 et son entourage. Donnez votre avis et partagez vos réactions dans les commentaires. Source

​Quinze ans de réclusion pour l’ex-professeur Frédéric Roselmac

Le verdict est tombé mercredi soir à Fort-de-France. Après quatre jours d’audiences tendues, la cour d’assises d’appel de la Martinique a condamné Frédéric Roselmac à quinze ans de réclusion criminelle pour viol aggravé, agressions et harcèlement sexuels sur mineures, ainsi que détention de contenus pédopornographiques.

L’ancien professeur d’espagnol du collège Jacqueline-Julius de Godissard, âgé de 46 ans, niait encore les faits pendant le procès, malgré des témoignages jugés précis et cohérents par les jurés. En première instance, en 2023, il avait écopé de treize années de prison avant de faire appel, estimant avoir été victime d’un « mauvais procès ».

Les faits remontaient à 2015. Roselmac aurait proposé à plusieurs collégiennes d’améliorer leurs notes contre des faveurs sexuelles. L’enquête avait également mis au jour sur son ordinateur personnel plusieurs vidéos à caractère pédopornographique, confirmées par expertise informatique.

L’accusé écope en outre d’un suivi socio-judiciaire avec injonction de soins pendant trois ans et d’une interdiction définitive d’enseigner. Il dispose désormais de dix jours pour se pourvoir en cassation.

Les victimes, aujourd’hui adultes, ont réaffirmé leur volonté de « tourner la page ». Le parquet général, satisfait du verdict, a salué une décision « à la hauteur de la gravité des faits ». Source

Villeurbanne : un sexagénaire handicapé violé, un suspect incarcéré

Un drame s’est joué samedi 11 octobre au petit matin à Villeurbanne. Vers 6h30, un homme de 23 ans aurait entraîné un sexagénaire en situation de handicap dans un square de la rue Pierre-Baratin avant de lui imposer des relations sexuelles. La victime, âgée de 61 ans et placée sous mesure de protection, aurait ensuite été contrainte de remettre sa carte bancaire à son agresseur, qui a tenté de l’utiliser dans un bar-tabac voisin. Le commerçant, remarquant la détresse de la victime qu’il connaissait, a immédiatement alerté les forces de l’ordre.

Originaire du même quartier, le suspect, déjà connu pour des faits similaires, avait été identifié quelques heures plus tard grâce aux images de vidéosurveillance. Il a été interpellé à son domicile par la police et présenté dès le lundi au parquet de Lyon. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour viol, vol et extorsion sur personne vulnérable. Le jeune homme a été mis en examen et placé en détention provisoire en attente de son jugement.

L’enquête préliminaire avait en effet révélé que le suspect fréquentait régulièrement les environs où il aurait ciblé des personnes isolées pour soutirer de l’argent ou obtenir des faveurs sexuelles. Les habitants du quartier de Cusset ont exprimé leur inquiétude face à cette affaire, survenue dans un secteur déjà marqué par plusieurs agressions récentes. Les services municipaux ont annoncé vouloir renforcer la présence policière dans les parcs publics.

Les enquêteurs poursuivent désormais leurs investigations sous la direction du parquet de Lyon pour établir les circonstances exactes des faits. Les témoins ou riverains sont invités à se manifester. SourceLio raconte le viol subi à 10 ans dans un documentaire sur France 4

Pendant la diffusion d’un documentaire sur France 4, la chanteuse Lio a révélé avoir été violée à l’âge de dix ans, dans une voiture, alors qu’elle était entourée de sa famille. Ce témoignage, livré avec émotion, a profondément marqué les téléspectateurs. Lio explique que l’agression a duré une quarantaine de minutes et qu’elle avait tenté d’alerter les adultes présents sans succès. L’auteur des faits, un ami de la famille, n’a jamais été poursuivi.

Ce drame, survenu bien avant la célébrité de l’artiste révélée en 1979 avec Banana Split, illustre la difficulté pour les victimes d’enfance de nommer les violences subies. Lio confie n’avoir mis le mot « viol » sur cet acte que deux ans auparavant, après des décennies de silence.

Le documentaire revient aussi sur son engagement féministe, amorcé dès les années 1980. Lio militait déjà pour la liberté des femmes à une époque où le sujet du consentement restait tabou. Ses prises de position ont souvent dérangé, mais elles s’ancrent désormais dans une démarche de transmission et de reconnaissance de la parole des victimes.

L’artiste de 63 ans poursuit aujourd’hui son combat contre les violences sexistes et sexuelles. Son témoignage, rare et brutal, résonne comme un appel à briser le silence, rappelant que ces blessures, longtemps tues, peuvent marquer toute une vie. Source

Cour criminelle de Haute-Corse : 12 ans requis pour viol d’une septuagénaire

Mardi 14 octobre 2025, l’avocate générale a requis 12 ans de réclusion criminelle contre Gregory Santini, accusé du viol d’une dame âgée de 74 ans. Le tribunal de Haute-Corse a ouvert un dossier lourd, témoignant de la gravité du crime. En creux, cette procédure rappelle que la protection des personnes vulnérables est un enjeu majeur depuis plusieurs années. La justice avait déjà manifesté son intention de durcir les peines face à ces agressions, souvent sous-estimées. Ce dossier s’inscrit dans ce contexte qui souligne la nécessité d’une vigilance accrue. Source

Angers : un homme condamné à 18 ans de prison pour le viol d’une étudiante en plein centre-ville

Un verdict vient de tomber à Angers : Ramzi Meftah, 32 ans, a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour le viol d’une étudiante en médecine dans le centre-ville. Cette agression s’est produite le 5 mai 2022 alors que la jeune femme, âgée de 25 ans, rentrait d’une soirée alcoolisée. L’homme lui a également volé son sac avant d’être arrêté et jugé. Cette peine s’accompagne d’une période de sûreté de 12 ans et d’une interdiction définitive du territoire.

Ce procès a permis de faire entendre le témoignage poignant de la victime, qui a décrit l’angoisse et la peur qu’elle a ressenties lors de cette attaque. La jeune femme évoquait notamment une sensation d’étouffement et un souvenir flou du moment de la violence, marqué par une grande terreur physique et psychologique. L’affaire illustre une problématique de sécurité qui préoccupait déjà depuis plusieurs années les habitants d’Angers, notamment en ce qui concerne les agressions en plein cœur de la ville.

Le jugement marque une étape importante dans la lutte contre les violences sexuelles dans cette région, en envoyant un message clair sur la gravité des faits et la protection des victimes. L’interdiction définitive de territoire souligne aussi une volonté de prévenir toute récidive. La cohérence de ce verdict a suscité un intérêt marqué dans la ville, avec un appel implicite à renforcer les dispositifs de sécurité pour prévenir de tels actes. Source

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