Dès l’aube, le Hamas a remis à la Croix-Rouge les vingt derniers otages israéliens vivants, marquant un tournant inattendu dans la crise ouverte depuis deux ans. Les clichés transmis par Reuters montrent des hommes, tantôt souriants, tantôt hagards, visiblement soulagés après 738 jours de captivité. Les sept premiers, dont les jumeaux Gali et Ziv Berman, ont vite été accueillis sur la base de Réïm, là où les familles patientaient fébrilement depuis l’annonce officielle de leur libération.
L’accord de paix ayant abouti, signé sous médiation internationale il y a quelques jours, laissait présager cette issue. Depuis des mois, les négociations s’étaient intensifiées alors que le souvenir du 7 octobre 2023, date de l’enlèvement lors de l’attaque du Hamas, restait vivace dans toutes les mémoires en Israël. La volonté affichée, à l’imparfait, était claire : obtenir le retour des otages en vie avant toute normalisation avec Gaza. La « place des Otages » à Tel Aviv, épicentre du rassemblement et de l’attente collective, a explosé de joie lorsque les premiers visages libérés sont apparus à l’écran. Des acclamations, des larmes, mais aussi un profond soulagement pour le pays.
L’accord prévoit également la restitution de 250 détenus palestiniens ainsi que la libération de 1 700 personnes incarcérées à Gaza depuis le début du conflit. Ce lundi matin, la libération orchestrée des otages redonne à des dizaines de familles l’espoir de reprendre une vie normale, tout en dévoilant les cicatrices indélébiles de cette captivité prolongée.
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