Ce mardi 7 octobre, Israël marque le deuxième anniversaire de l’attaque meurtrière du Hamas qui a déclenché un conflit dévastateur. Des hommages solennels ont été rendus aux victimes, notamment lors d’une cérémonie organisée à Paris par le ministère français des Affaires étrangères. La mémoire de plus de 1200 morts, dont 51 Français, et des centaines d’otages est au cœur de cette journée de commémoration. Ce temps fort arrive alors que des négociations indirectes entre Israël et le Hamas sont en cours en Égypte, visant à libérer les otages et obtenir un cessez-le-feu durable dans la bande de Gaza.
Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, la région est engagée dans un cycle de violences intenses. La réflexion portée sur ces événements révèle une guerre aux racines profondes de rivalités territoriales et religieuses, aggravée par des années de hostilités non résolues. Le plan de paix en 20 points, proposé par le président américain Donald Trump fin septembre 2025, veut dessiner un cadre pour mettre fin aux combats. Ce plan prône un cessez-le-feu, un retrait progressif des forces israéliennes, ainsi que l’échange des otages détenus par le Hamas contre un millier de prisonniers palestiniens en Israël. Mais, alors que le Hamas affirme sa volonté de libérer immédiatement les otages, il n’entend pas discuter de son désarmement, ce qui complique les discussions.
Israël, qui contrôle environ 75% de la bande de Gaza, poursuit ses opérations militaires avec fermeté, notamment à Gaza-ville, tandis que la négociation reste la seule lumière d’un possible apaisement. La communauté internationale suit ces développements avec attention, conscient des enjeux humains et politiques majeurs.
