Anti-âge : Des cellules souches génétiquement modifiées inversent le vieillissement chez les macaques

Des scientifiques chinois viennent de frapper un grand coup en démontrant que des cellules souches génétiquement modifiées peuvent inverser des signes majeurs du vieillissement chez des macaques âgés. Cette avancée, issue d’une étude de 44 semaines menée sur ces primates physiologiquement comparables à des humains dans la soixantaine, est une première mondiale signalant un possible renversement du déclin lié à l’âge.

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Depuis longtemps, les chercheurs suspectaient que l’épuisement des cellules souches joue un rôle clé dans le vieillissement. Or, les cellules souches dites « résistantes à la sénescence » (SRC) créées par modification génétique dans cette étude ont montré une capacité exceptionnelle à survivre et à réparer plusieurs tissus malgré l’inflammation et les altérations propres au vieillissement. Injectées bihebdomadairement, ces SRC ont non seulement réduit l’accumulation des cellules sénescentes et l’inflammation chronique, mais ont aussi restauré la fonction cognitive, renforcé la structure osseuse, et amélioré la santé du système reproducteur des macaques.

Les analyses histologiques et moléculaires ont confirmé un recul des dégénérescences cérébrales, de l’ostéoporose, de la fibrose et de l’accumulation lipidique. De plus, plus de la moitié des tissus observés présentaient un profil génétique rajeuni, avec un recul biologique évalué jusqu’à 7 ans chez certains types cellulaires, tels les neurones immatures. Cette percée ouvre la voie à la mise au point de traitements anti-âge multidimensionnels potentiels chez l’humain, avec pour l’heure une tolérance remarquable sans effets secondaires graves comme la formation tumorale.

Cette innovation promet une approche révolutionnaire reposant sur la résistance à la sénescence cellulaire et la restauration de la fonction des cellules souches, un vecteur jusque-là limité par des effets indésirables. L’exploit récent des scientifiques chinois donne un nouvel espoir concret dans la lutte contre les défaillances organiques liées à l’âge, en s’appuyant sur des mécanismes cellulaires fondamentaux et sûrs à ce stade de la recherche.

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