Tchad : Que cache l’attaque avortée du palais présidentiel ?

Mercredi soir, le palais présidentiel tchadien à N’Djamena a été le théâtre d’une attaque aussi brutale qu’énigmatique. Un commando, composé de 24 individus armés de machettes et couteaux, a tenté de s’introduire dans cette enceinte hautement sécurisée. Selon le gouvernement, l’assaut s’est soldé par 18 morts parmi les assaillants et un décès côté garde présidentielle.

Un scénario confus
Les autorités décrivent les assaillants comme des « pieds nickelés » drogués et alcoolisés, écartant l’hypothèse d’une opération terroriste organisée. Débarqués d’un camion-remorque, ils auraient poignardé les gardes présents avant d’être rapidement neutralisés. Le porte-parole gouvernemental, Abderaman Koulamallah, a précisé que les survivants étaient dans un état de confusion extrême, probablement sous l’effet de substances.

Contexte politique sous tension
Cette tentative intervient dans un pays marqué par une histoire tumultueuse de coups d’État et de rébellions armées. Le président Mahamat Idriss Déby Itno, présent au palais au moment des faits, a assuré qu’aucune menace ne pèse actuellement sur les institutions. Toutefois, l’attaque suscite des interrogations : est-elle le reflet d’un désespoir social croissant ou d’une tentative de déstabilisation plus large ?

Un signal inquiétant pour la région
Alors que le Tchad reste une cible fréquente des jihadistes de Boko Haram, cette attaque, bien que désorganisée, rappelle la vulnérabilité persistante du pays. Avec la fin récente de l’accord militaire avec la France, le Tchad se retrouve isolé face à ces menaces, renforçant les défis pour son président, déjà confronté à une transition politique délicate. Source

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