Chris Delaney, président de Goodyear Europe, Afrique et Moyen-Orient, vit un drame que rien ne laissait présager. Le 17 mars dernier, il découvre le corps sans vie de son épouse, Carmel Delaney, dans leur résidence cossue de Woluwe-Saint-Pierre, près de Bruxelles. La femme de 61 ans a été poignardée à quatre reprises.
Sous le choc, Delaney appelle sa secrétaire personnelle, qui se rend immédiatement sur place. C’est elle qui, quelques minutes plus tard, contacte les secours. La scène est glaçante. Très vite, les médias belges s’emparent de l’affaire.
Les premières hypothèses évoquent un cambriolage. Des images de vidéosurveillance montrent un individu masqué s’éloignant des lieux. Plusieurs objets de valeur ont disparu : bijoux, montres. Pourtant, aucun signe d’effraction n’est relevé. Les enquêteurs s’interrogent.
Le dossier prend une tournure inattendue quand les regards se tournent vers la secrétaire, G.V., 54 ans, en poste depuis treize ans. Elle était bien plus qu’une simple collaboratrice : elle accompagnait régulièrement le PDG lors de ses déplacements. Des sources évoquent une relation ambiguë entre eux.
Vendredi, la femme a été interpellée à son domicile de Steenokkerzeel. Sa villa a été fouillée. Elle est désormais inculpée pour assassinat et port d’arme par destination. Son profil intrigue : discrète, irréprochable professionnellement, elle ne présentait aucun signe de dangerosité.
Chris Delaney, aujourd’hui veuf et père de quatre enfants, se dit « abasourdi ». Aucun élément ne le relie au crime. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, tentant de reconstituer les motivations profondes d’un acte d’une violence extrême.
L’affaire, par ses zones d’ombre et ses ramifications personnelles, pourrait encore réserver bien des rebondissements.
Qu’en pensez-vous ? Vos commentaires sont les bienvenus sous cet article.