Perquisition à la mairie de La Valette : favoritisme ou instrumentalisation politique ?

La tension monte à La Valette-du-Var après une perquisition remarquée ce mardi 8 avril dans les locaux de la mairie et ceux de la Société publique locale Méditerranée. À l’origine, une enquête menée par la Division criminalité organisée et spécialisée de Toulon, qui vise plusieurs marchés publics jugés sensibles.

Au cœur des soupçons : des avenants liés à la reconstruction du groupe scolaire Jean-d’Ormesson et d’un immeuble sur l’Avenue 83. Ces avenants auraient gonflé les coûts initiaux. Les enquêteurs cherchent à comprendre si ces hausses dissimulent des avantages indus ou des rétrocessions.

Le maire, Thierry Albertini (LR), affirme avoir collaboré sans réserve. « Je suis serein », déclare-t-il, tout en dénonçant une forme de « judiciarisation de la vie politique ». Il voit dans cette enquête un levier de l’opposition pour « gagner par la justice ce qu’elle n’a pas obtenu dans les urnes ».

Deux plaintes déposées par le groupe d’opposition La Valette en action pourraient être à l’origine de l’affaire. La première, datant de mars 2023, vise huit dossiers immobiliers suspects pour un préjudice estimé à un million d’euros. La seconde, en juin 2024, porte sur des accusations similaires : favoritisme, détournement de fonds, corruption.

Pour l’opposition, la justice ne fait que son travail. « C’est une bonne nouvelle », juge sobrement un élu du groupe. En coulisses, certains élus s’inquiètent toutefois de l’impact de ces procédures sur la confiance des citoyens dans leurs institutions locales.

Alors, opération vérité ou manœuvre politicienne ? Une affaire à suivre de près. Source 1 Source 2

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