Los Angeles : une journaliste australienne visée par un tir policier

Une reporter blessée en pleine manifestation sur l’immigration à L.A.

Les tensions explosent dans les rues de Los Angeles. Une correspondante australienne a été touchée par une balle en caoutchouc lors des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.


Une journaliste au cœur de la violence

Lauren Tomasi, correspondante de Nine News en poste aux États-Unis, a été blessée à la jambe par une balle en caoutchouc tirée par la police alors qu’elle couvrait en direct les émeutes liées aux politiques migratoires de Donald Trump, à Los Angeles. L’incident, capturé par son propre caméraman, s’est produit devant le centre de détention fédéral, où des affrontements faisaient rage.

Un tir dirigé malgré une présence clairement identifiée

La scène, filmée en direct, montre Tomasi en train de décrire l’usage de gaz lacrymogène et de munitions non létales contre les manifestants. Soudain, un policier derrière elle lève son arme et fait feu. La journaliste, non équipée de protections, s’effondre brièvement en hurlant de douleur. Un témoin s’indigne immédiatement : « Vous venez de tirer sur une journaliste ! »

Des protestations croissantes contre les raids migratoires

Depuis vendredi, des manifestations ont éclaté à Los Angeles, en réaction aux récentes descentes de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), qui ont conduit à l’arrestation de centaines de personnes. Ce week-end, les rassemblements ont grossi pour atteindre plusieurs milliers de participants. Les forces de l’ordre ont répliqué avec gaz, flash-bangs et balles en caoutchouc.

Une mobilisation controversée de la Garde nationale

Le président Donald Trump a ordonné le déploiement de 2 000 soldats de la Garde nationale dans le comté de Los Angeles. Une mesure dénoncée par le gouverneur démocrate Gavin Newsom comme étant « illégale » et « dictatoriale ». Selon lui, cette décision viole la souveraineté de l’État de Californie. La Maison Blanche a rétorqué que la violence rendait ce déploiement « nécessaire ».

Des affrontements intenses dans plusieurs quartiers

Des scènes de chaos ont été observées dans plusieurs secteurs de la ville, notamment à Paramount, près d’un magasin Home Depot. Là aussi, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. En tout, près de 40 personnes ont été interpellées ce week-end, dont plusieurs pour violences contre les forces de l’ordre. Trois agents auraient été légèrement blessés.


Une presse en première ligne, souvent sans protection

L’agression de Lauren Tomasi n’est pas un cas isolé. Ces dernières années, les journalistes couvrant les manifestations aux États-Unis sont régulièrement pris pour cible. L’absence de protections adaptées et l’ambiguïté des situations rendent leur travail extrêmement risqué. Malgré sa blessure, Tomasi a rassuré ses collègues et a pu quitter la zone de danger rapidement.

Et vous, que pensez-vous de l’usage de la force contre la presse lors des manifestations ? Réagissez dans les commentaires.

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