Une matinée de panique : un appartement en flammes au 9e étage
Mercredi 9 avril 2025, un incendie s’est déclaré dans un appartement situé au 9e étage de la résidence HLM Romain Rolland, avenue Jacques Duclos à La Garde. Le feu, d’origine encore inconnue, est parti de la salle de bain. Grâce à l’intervention rapide des sapeurs-pompiers du Var, le sinistre a pu être maîtrisé avant qu’il ne se propage davantage. Malgré tout, une femme de 48 ans a été hospitalisée, incommodée par les fumées. Retour sur un épisode qui aurait pu virer au drame.
Intervention millimétrée des secours : 16 pompiers mobilisés
Il était 11h34 lorsque l’alerte a été donnée. Un panache de fumée s’échappait d’un logement situé au 9e étage d’un immeuble R+10. Aussitôt, les secours s’organisent. Seize sapeurs-pompiers sont déployés avec deux fourgons pompe-tonne, une échelle aérienne, une ambulance et un véhicule de commandement.
Un tel déploiement n’est pas anodin. En milieu urbain, et a fortiori dans des tours d’habitation, chaque minute compte. Les risques de propagation verticale ou de blocage des évacuations sont bien connus des professionnels. Grâce à leur réactivité, les pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie à la seule pièce d’origine : une salle de bain de 8 m².
La victime hospitalisée, l’appartement ravagé
L’occupante, une femme âgée de 48 ans, a été retrouvée en état d’intoxication légère par les fumées. Elle a été rapidement prise en charge par les secours, puis évacuée vers l’hôpital Sainte-Musse à Toulon pour des examens complémentaires. Son pronostic vital n’est pas engagé.
En revanche, les dégâts matériels sont considérables. La salle de bain a été entièrement détruite et le logement rendu inhabitable. Les services municipaux ont confirmé qu’un relogement temporaire serait mis en place pour la sinistrée.
Présence coordonnée des acteurs de la sécurité
Outre les pompiers, plusieurs autres intervenants ont été mobilisés sur place : agents d’Enedis et de GRDF, forces de l’ordre, mais aussi le référent de l’Action Communale de Toulon. Ces derniers ont contribué à sécuriser les réseaux, encadrer les évacuations éventuelles, et rassurer les habitants.
La coordination entre les services, essentielle dans ce type de contexte, a permis de limiter les conséquences humaines et matérielles du sinistre.
L’ombre des statistiques : 250 000 incendies domestiques par an
Ce fait divers n’est pas isolé. En France, les incendies domestiques restent un fléau silencieux. Chaque année, environ 250 000 sinistres sont recensés. Ils font plus de 10 000 victimes, dont près de 800 décès. Une proportion non négligeable survient dans des immeubles d’habitation collective, souvent mal entretenus ou aux normes de sécurité vieillissantes.
Règles de sécurité dans les immeubles de grande hauteur
La réglementation est pourtant stricte pour les immeubles de grande hauteur (IGH). Ces bâtiments doivent répondre à des critères précis : compartimentage coupe-feu, désenfumage, détecteurs de fumée, issues de secours, accès facilités pour les services d’intervention. L’incendie de La Garde montre que ces dispositifs peuvent jouer leur rôle si l’intervention est rapide.
Ce que révèle cet incendie
Bien que maîtrisé, cet événement remet sur le devant de la scène plusieurs enjeux :
- La vétusté des équipements sanitaires ou électriques dans certaines résidences sociales.
- La nécessité d’entretiens réguliers dans les parties privatives.
- L’importance de la formation aux gestes de premiers secours et d’évacuation pour les résidents.
- La coordination interservices, clé d’une gestion efficace des incidents.
- Le besoin d’information préventive, notamment dans les quartiers où vivent des personnes vulnérables.
Les habitants sous le choc, mais soulagés
Dans le quartier, les témoignages recueillis évoquent surtout de la peur et une prise de conscience.
« On ne pense jamais que ça peut arriver chez nous. Et pourtant… », confie une voisine du 8e étage.
D’autres saluent la réactivité des secours et espèrent une vérification des installations dans tout l’immeuble.
Prévention : les bons réflexes à avoir chez soi
- Installer un détecteur de fumée par étage.
- Vérifier régulièrement les installations électriques.
- Ne jamais laisser d’appareils chauffants sans surveillance.
- Connaître les issues de secours de son immeuble.
- Ne pas encombrer les couloirs d’évacuation.
Conclusion : un drame évité de justesse
L’incendie survenu à La Garde rappelle que le danger peut surgir à tout moment, même dans un environnement familier. Grâce à la mobilisation rapide des secours et à l’efficacité des mesures de sécurité, le pire a pu être évité. La vigilance, la prévention et l’entretien régulier des équipements restent les meilleures armes contre ce type de sinistre.
Vous habitez dans une résidence collective ? Avez-vous déjà été confronté à ce genre de situation ?
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Je suis très étonnée du contenu de votre article. Je suis la femme chez qui le feu a eu lieu et je confirme qu’AUCUNE SOLUTION de RELOGEMENT N’A ÉTÉ PROPOSÉE !!!
J’ai été logée 5 JOURS à l’hôtel par L’ASSISTANCE LOGEMENT de mon ASSURANCE HABITATION, et depuis ma sortie le lundi 14 au matin, je suis ds l’attente et SANS LOGEMENT… J’ai dormi dehors ds 1 tente !!!
Les services Municipaux s’attribuent des qualités et une réactivité qu’ils n’ont pas du tout !!!
Des visites d’expert (assurance habitation) et huissier (bailleur) sont programmées 15 jours après le sinistre ; SANS PROPOSITION de RELOGEMENT, même TEMPORAIRE !!
Seule possibilité : appeler le 115 pour 1 nuit en structure d’urgence (type foyer avec chambre collective)… Mais les demandes étant très nombreuses : je suis en liste d’attente… !
On m’a juste demandé d’aller au CCAS à la permanence logement, afin de Refaire 1 Dossier Demande de Logement, avec des papiers, qu’en +, je ne retrouve plus… !!!
Je me retrouve à la rue et chaque jour compte !!!
PS : la visite de l’huissier est avancée à demain en fin de matinée, mais ça fera 4 jours que je suis à la rue. Étant trop fatiguée, je vais même aller dormir cette nuit ds mon logement inhabitable, ds cette odeur de fumée irrespirable et avec l’électricité coupée (sans chauffage, sans possibilité de préparer à manger ni me laver)