🐗 Loups et sangliers : un nouvel équilibre fragile dans le Var

Un phénomène de plus en plus observé

Depuis quelques années, la présence du loup dans le Var ne cesse de se renforcer. Longtemps absent de la région, le prédateur a retrouvé son territoire naturel, entraînant des changements visibles dans la faune locale. Parmi les espèces les plus impactées, les sangliers, déjà très nombreux, semblent désormais faire partie de son régime alimentaire.

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Un rôle inattendu de régulation

Alors que les chasseurs et les collectivités cherchent depuis longtemps à réguler la population de sangliers, souvent jugée excessive et source de nuisances (dégâts agricoles, accidents routiers), la présence du loup introduit un nouvel équilibre naturel. Plusieurs observations récentes laissent penser que les meutes exercent une pression sur les hardes de sangliers, modifiant leurs habitudes de déplacement.

Des impacts contrastés

Si certains agriculteurs voient d’un bon œil cette régulation naturelle, d’autres redoutent des effets collatéraux : les sangliers, plus discrets, peuvent se rapprocher des zones habitées pour éviter les zones de prédation. Quant aux chasseurs, ils s’interrogent sur l’évolution des populations, craignant une baisse de gibier dans les années à venir.

Une cohabitation encore incertaine

Le retour du loup dans le Var continue de susciter débats et inquiétudes. Entre protection d’une espèce protégée, nécessité de réguler les sangliers et impacts sur les activités humaines, la recherche d’un équilibre durable reste un défi.

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