La France doit reconnaître officiellement l’État de Palestine ce lundi 22 septembre 2025 à New York, lors d’un sommet organisé à l’ONU. Dix autres pays, dont la Belgique, Malte et le Luxembourg, annonceront la même décision. Cette vague portera à 152 le nombre de membres de l’ONU favorables à la création d’un État palestinien.
Depuis juin 2024, plusieurs pays européens, comme l’Espagne, l’Irlande ou la Norvège, s’engageaient déjà dans cette voie. Le mouvement s’amplifiait alors que la crise à Gaza s’aggravait et que les partisans de la solution à deux États réclamaient un signal diplomatique clair.
Paris présentera cette décision comme un geste politique majeur. Mais l’établissement complet de relations diplomatiques restera conditionné à des évolutions concrètes sur le terrain, comme la libération des otages retenus à Gaza. Israël devrait dénoncer un choix prématuré, jugé susceptible d’accroître les tensions régionales.
L’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU nécessitera un vote favorable du Conseil de sécurité, sans veto, puis l’approbation des deux tiers de l’Assemblée générale. Cette étape, encore incertaine, pourrait modifier profondément les équilibres diplomatiques.
Pensez-vous que cette reconnaissance, attendue aujourd’hui, ouvrira réellement la voie à une relance des négociations de paix au Proche-Orient ?
