Le Premier ministre Sébastien Lecornu a reconnu, le 17 août 2025, ne pas avoir terminé le master mentionné sur son CV. Son cabinet a précisé qu’il avait obtenu une licence et un master 1 de droit public à l’université Paris-II Panthéon-Assas, mais pas le master 2 indiqué comme « diplôme » jusqu’à cette date. La mention a été remplacée par « études de droit » sur ses profils officiels.
Depuis plusieurs années, des biographies officielles et des fiches publiques présentaient Lecornu comme titulaire d’un master complet. Ces formulations variées entretenaient la confusion, parfois reprises sans vérification par des médias ou des bases de données comme Who’s Who.
L’entourage du Premier ministre a assuré qu’il n’avait pas cherché à tromper. Selon eux, cette erreur provenait d’une reprise approximative des informations au fil du temps. L’affaire interroge cependant sur la vigilance dans la communication des parcours universitaires, surtout pour les responsables politiques.
Cette rectification intervient alors que la transparence des élus suscitait un débat récurrent. Les diplômes affichés constituaient souvent un élément de légitimité publique. L’épisode Lecornu illustre les conséquences d’une présentation imprécise, même si aucune fraude volontaire n’a été démontrée.
Et vous, pensez-vous qu’un tel flou biographique entame la crédibilité d’un responsable politique ?
