Ce jeudi 18 septembre, un homme armé d’une machette a été abattu par la police à La Seyne-sur-Mer, près du collège Henri-Wallon et de l’école Pierre Sémard. À l’arrivée des forces de l’ordre, il a refusé de déposer son arme et s’est approché de manière menaçante. Deux tentatives de taser ont échoué, conduisant les policiers à tirer six coups, principalement sur les jambes. L’individu est décédé malgré l’intervention des secours.
Le trentenaire, un ressortissant soudanais arrivé en France il y a une dizaine d’années, squattait une maison désaffectée mitoyenne du collège. Il y avait été signalé quelques jours plus tôt pour avoir giflé plusieurs enfants, probablement en lien avec des jets de pierre depuis le squat. Ses actes passés avaient motivé des mesures judiciaires, dont une interdiction de paraître dans le quartier et une interdiction de port d’armes.
L’homme bénéficiait de la protection subsidiaire, accordée par l’Ofpra, mais la préfecture du Var avait refusé le renouvellement de son titre de séjour et demandé la levée de cette protection après une condamnation pour port d’arme prohibée en juin. Son dossier judiciaire comprenait également des condamnations antérieures pour vol et violences sur mineurs.
Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une sur les violences envers des tiers et des policiers, l’autre sur l’usage des armes par la police. Aucun enfant ni personnel scolaire n’a été blessé. Une cellule psychologique a été mise en place dans les établissements concernés pour accompagner les élèves.
Les autorités poursuivent l’analyse des motivations de l’homme et les circonstances exactes de l’intervention.
