Chirurgien des Deux-Sèvres suspendu : une plainte pour viol éclabousse l’hôpital de Niort
Un urologue du Centre hospitalier de Niort se retrouve au cœur d’une tempête judiciaire. Suspendu depuis juillet 2025 pour des soupçons de maltraitance, il fait désormais l’objet d’une plainte pour viol. Une enquête est en cours, tandis que l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a pris des mesures conservatoires.
L’homme, jusqu’alors figure respectée de l’établissement, a vu son droit d’exercer interrompu pour cinq mois. Cette décision fait suite à plusieurs signalements évoquant des pratiques médicales jugées inadaptées. Pourtant, les accusations ne s’arrêtent pas là. En avril 2025, un patient a porté plainte pour viol dans une gendarmerie des Deux-Sèvres. Les détails de cette affaire restent flous, mais les conséquences pourraient être lourdes.
Le chirurgien, présumé innocent, reste introuvable. Malgré les tentatives de contact, il n’a pas réagi aux sollicitations. Les sanctions disciplinaires envisagées vont de l’avertissement à la radiation pure et simple. Mais au-delà des mesures administratives, ce sont les poursuites pénales qui pourraient redéfinir son avenir. Source
Aveyron : un homme en détention pour agression sur un enfant de 8 ans
Un homme de 29 ans a été placé en détention provisoire ce lundi 15 septembre 2025 à Rodez. Il est soupçonné d’avoir agressé sexuellement un garçon de 8 ans sous un pont à Villefranche-de-Rouergue. L’enquête doit encore préciser s’il s’agit d’un viol ou d’une tentative, mais les premiers éléments accablent le mis en cause.
Les faits se seraient produits dans un lieu isolé, en pleine journée. L’enfant, qui rentrait chez lui, aurait été approché par l’homme avant d’être entraîné sous la structure. Les circonstances exactes restent floues, mais les enquêteurs privilégient la thèse d’une agression préméditée. Le suspect, connu des services de police pour des faits mineurs, n’avait jusqu’ici jamais été impliqué dans des affaires de violences sexuelles.
Les gendarmes ont rapidement interpellé l’individu grâce aux descriptions fournies par la victime. Celle-ci, bien que choquée, a pu livrer des détails permettant son identification. Le parquet de Rodez a immédiatement demandé son placement en détention, arguant d’un risque de récidive et de pression sur les témoins.
L’homme encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle si les charges de viol sont retenues. Les investigations se poursuivent pour établir la chronologie exacte des événements. Les autorités appellent les éventuels témoins à se manifester, tandis que la famille de la victime, sous le choc, a été prise en charge par des cellules psychologiques. Source
Violences sexuelles : un agresseur sur quatre est mineur, comment les prendre en charge ?
Un rapport remis à la Haute Commissaire à l’Enfance révèle une réalité troublante : en 2024, plus d’un quart des auteurs de viol étaient mineurs. Ces jeunes, souvent eux-mêmes victimes de traumatismes, posent un défi majeur à la justice et aux professionnels de santé. Comment concilier sanction et accompagnement pour éviter la récidive ?
Léa, 16 ans à l’époque, se souvient encore de cette nuit de fin 2020. Violée par un ami de son petit copain, elle se heurte à l’incompréhension de son entourage. « On m’a salie », confie-t-elle. L’agresseur, du même âge, propage la rumeur d’un consentement. Cinq ans plus tard, après un décrochage scolaire et des crises d’angoisse, Léa tente de reconstruire sa vie. Son histoire illustre une tendance lourde : en 2024, 58 % des victimes de violences sexuelles étaient des mineurs, et près d’un agresseur sur trois aussi, selon le ministère de la Justice.
Les chiffres sont édifiants. Entre 2017 et 2024, le nombre de mineurs mis en cause pour violences sexuelles a bondi de 77 %, passant de 8 900 à 15 700 cas. Cette hausse s’explique en partie par la libération de la parole post-MeToo, mais aussi par une meilleure détection des faits. Pourtant, derrière ces statistiques se cachent des parcours individuels marqués par des traumatismes répétés. « Ces jeunes ont souvent subi des violences avant de les commettre », explique Samuel Lemitre, psychologue spécialisé. La majorité sont des garçons (93 %), avec une surreprésentation des 13-15 ans (46 %).
Pour Laura Tabet, psychologue clinicienne au CHU de Nantes, l’enjeu est clair : « Les mineurs sont en développement. On peut agir plus vite et plus efficacement qu’avec des adultes. » Le rapport remis à Sarah El Haïry propose une quarantaine de préconisations pour adapter la prise en charge. L’objectif ? Briser le cycle de la violence en combinant thérapie, éducation et suivi judiciaire. Mais comment éviter que ces jeunes ne deviennent des récidivistes ? Comment leur offrir une seconde chance sans minimiser la gravité de leurs actes ? Source
Baptiste Valette devant la justice : un procès pour viol sous l’emprise de l’alcool
Du 1ᵉʳ au 3 décembre, l’ancien gardien de l’AS Nancy Lorraine, Baptiste Valette, comparaîtra devant la cour criminelle de Meurthe-et-Moselle. Accusé de « viol commis par une personne en état d’ivresse manifeste », il devra répondre d’une nuit de décembre 2019 qui a marqué sa carrière et sa vie.
Tout commence dans une boîte de nuit du centre de Nancy. La nuit du 14 au 15 décembre 2019, Valette, alors âgé de 27 ans, rencontre une jeune femme de 18 ans. Les versions divergent radicalement. Elle affirme avoir subi un viol. Lui, en garde à vue, évoque un rapport consenti. Le parquet retient la première version, engageant des poursuites qui pourraient valoir jusqu’à 20 ans de réclusion.
Depuis, le parcours du gardien a basculé. Sous contrôle judiciaire depuis sa mise en examen, il a quitté Nancy en 2022. Son nom a traversé les clubs de Cholet, Sochaux, avant d’atterrir à Grasse, en Nationale 2. Une descente progressive, loin des projecteurs de la Ligue 2. Pourtant, sur le terrain, il reste un professionnel. Mais l’ombre de cette affaire le suit, interrogeant sur l’impact d’une nuit d’ivresse sur une vie entière. Source
Policier municipal de Nice en garde à vue : viol sur une mineure de 13 ans
Un policier municipal stagiaire de Nice, âgé de 30 ans, a été mis en examen et écroué dimanche 14 septembre 2025. Il est accusé d’avoir imposé des relations sexuelles à une adolescente de 13 ans, fille d’une ancienne collègue. Les faits, révélés par Nice-Matin, soulèvent des questions sur les failles d’un système censé protéger les mineurs.
L’homme, agent de surveillance de la voie publique (ASVP), aurait profité de sa proximité avec la mère de la victime. Les agressions auraient commencé en mai 2025, alors qu’il travaillait encore avec elle. « Pendant que je partais en service, il venait chez moi la nuit, exigeait de voir ma fille, et lui demandait de sortir, raconte la mère, sous le choc. À 13 ans, c’est encore une enfant. »
Le déclic est survenu jeudi 11 septembre. L’internat de l’adolescente a alerté la mère : sa fille utilisait un second téléphone. En l’examinant, elle a découvert des poèmes, des photos intimes, et des clichés pornographiques de l’agent. « Elle m’a avoué une “relation amoureuse” avec lui, confie-t-elle à France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. Comment un adulte peut-il manipuler une enfant à ce point ? »
Le trentenaire a été interpellé, puis mis en examen pour viol sur mineur de 15 ans, corruption de mineur et agression sexuelle. La police municipale de Nice l’a immédiatement suspendu. Mais comment un fonctionnaire en formation a-t-il pu agir en toute impunité ? Pourquoi la victime n’a-t-elle rien dit plus tôt ? Les enquêtes devront éclaircir ces zones d’ombre.
Les violences sexuelles sur mineurs, surtout lorsqu’elles sont commises par des figures d’autorité, laissent des traces indélébiles. Ici, la confiance accordée à un collègue s’est transformée en cauchemar. La justice devra déterminer si les preuves recueillies suffisent à établir sa culpabilité. Source
Hakimi face à la justice : une nuit à Boulogne et des messages qui accusent
Une jeune femme de 24 ans se rend chez Achraf Hakimi, star du PSG, dans la nuit du 24 au 25 février 2023. Les échanges WhatsApp avec son amie révèlent son appréhension : « Tu arrives en mode femme fatale », « Ça va bien se passer ». Pourtant, cette soirée, censée être anodine, bascule dans le drame. Deux ans plus tard, le parquet de Nanterre requiert un procès pour viol.
Emma, pseudonyme d’une ancienne étudiante en mode, accepte ce rendez-vous après un mois de messages insistants sur Instagram. Elle confesse son stress à son amie Jade : « J’veux rentrer dans mon 94, c’est pas pour moi ». À 1h17, elle se tient devant une luxueuse résidence de 300 m², louée 18 000 euros par mois. Les premiers messages décrivent un homme charismatique : « Trop ma came ». Mais très vite, le ton change.
Les éléments du dossier s’appuient sur ces échanges en temps réel, une rareté dans les affaires de violences sexuelles. Emma y détaille des attouchements non consentis, puis une relation sexuelle forcée. « Il m’a poussée, j’ai dit non, il a continué », écrit-elle. Hakimi, lui, affirme n’avoir fait qu’embrasser la jeune femme. Deux versions s’opposent, mais les messages, horodatés, deviennent des pièces clés.
Pourquoi le parquet de Nanterre exige-t-il un procès ? Les réquisitions s’appuient sur la cohérence des déclarations d’Emma, étayées par ces preuves numériques. « Des éléments de chronologie et des messages transmis », souligne Me Rachel-Flore Pardo, avocate de la plaignante. « Ma cliente est déterminée à aller au bout. » Le footballeur, lui, dénonce « des réquisitions incompréhensibles ». Source
Viol à Sainte-Périne : pourquoi l’enquête a-t-elle été classée sans suite ?
En juillet 2023, un patient hospitalisé en psychiatrie à l’hôpital Sainte-Périne, à Paris, est découvert nu dans la chambre d’une patiente trisomique. Malgré les témoignages et les éléments recueillis, le parquet de Paris classe l’enquête sans suite. Une décision qui soulève l’indignation de la famille et interroge sur les failles du système judiciaire.
Anna, 54 ans, souffrait de trisomie. Ce jour-là, un homme, également hospitalisé, aurait pénétré dans sa chambre et se serait allongé sur elle, nu. Les faits, rapportés par le personnel soignant, ont immédiatement déclenché une plainte pour viol. Pourtant, après deux ans d’attente, le parquet de Paris a notifié aux proches une fin de non-recevoir. « Les faits n’ont pu être clairement établis », justifie le procureur dans un courrier adressé à Me Alexandre Lobry, avocat de la famille. Pour ce dernier, la décision reste « incompréhensible ». « Les éléments produits et les témoignages démontrent au moins une agression sexuelle », insiste-t-il.
Un mois après cette annonce, Anna est décédée. Son état de santé s’était dégradé depuis l’agression. Sa mère et sa sœur, déterminées à obtenir justice, refusent d’abandonner le combat. Me Lobry envisage désormais de déposer une nouvelle plainte, cette fois pour agression sexuelle, espérant contourner l’obstacle des preuves manquantes.
Ce classement sans suite pose une question cruciale : comment la justice peut-elle protéger les personnes vulnérables lorsque les preuves matérielles font défaut ? Les témoignages des soignants, les comportements observés et les déclarations de la victime ne suffisent-ils pas à établir une présomption sérieuse ? Dans un contexte où les patients en psychiatrie et les personnes en situation de handicap sont particulièrement exposés, cette affaire révèle les limites d’un système judiciaire parfois impuissant face à la parole des plus fragiles. Source
Séquestration et viol à Lorient : six hommes face à la perpétuité
Six individus comparaissent depuis ce lundi devant la cour d’assises du Morbihan pour des faits d’une violence inouïe. En février 2022, un Lorientais et sa compagne ont subi un calvaire de plusieurs heures. Les accusés, surnommés « 9-2 », « Le Blanc » ou encore « Le Lyonnais », encourent jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité. Derrière ces pseudos anodins se cachent des actes d’une brutalité rare : enlèvement, séquestration, viol et menaces de mort.
Les faits remontent à une soirée qui a tourné au cauchemar. Le couple, pris pour cible, a été enfermé dans un local insalubre. La jeune femme a été violée à plusieurs reprises. Son compagnon, ligoté et battu, a cru mourir. « Il pensait qu’il allait mourir », confiera-t-il plus tard aux enquêteurs. Les agresseurs, armés et déterminés, ont multiplié les humiliations. Ils auraient même menacé de brûler vifs leurs victimes, selon les éléments du dossier.
La présidente Aude Buresi a exposé les charges devant six jurés, dont deux femmes. Les débats s’annoncent tendus. Quatre des accusés risquent la perpétuité pour viol en réunion et séquestration. Les deux autres, complices actifs, encourent de lourdes peines. Les avocats de la défense tenteront-ils de minimiser leur rôle ? Les victimes, toujours marquées, devront revivre leur traumatisme à la barre. Source
Viol en réunion à Magny-la-Fosse : pourquoi ce procès en appel relance le débat
Deux Saint-Quentinois, initialement condamnés à quatorze et douze ans de prison, comparaîtront à nouveau devant la cour d’assises de l’Oise. Leur procès en appel, qui s’ouvre ce mercredi 17 septembre à Beauvais, porte sur un viol en réunion commis en 2022 sur une jeune femme de 17 ans. Trois jours d’audience sont prévus pour réexaminer les circonstances de cette affaire.
Les faits remontent à une soirée à Magny-la-Fosse. La victime, alors mineure, affirme avoir été agressée par les deux accusés. Lors du premier procès, les juges avaient retenu la qualification de viol en réunion, soulignant la violence collective et la vulnérabilité de la jeune fille. Pourtant, les avocats des prévenus contestent cette version. Ils invoquent des incohérences dans les témoignages et des éléments de contexte non pris en compte. Source
Aubagne : un policier écroué pour viol sur une touriste britannique
Un gardien de la paix d’Aubagne a été placé en détention provisoire après avoir été mis en examen pour viol et agression sexuelle. La victime, une touriste britannique, affirme avoir été agressée alors qu’elle était transportée par les forces de l’ordre en état d’ivresse.
L’affaire a éclaté lorsque la jeune femme, prise en charge pour ivresse publique, a porté plainte dès le lendemain. Selon son récit, elle se trouvait à l’arrière d’un véhicule de police en présence de trois agents. L’un d’eux l’aurait agressée sexuellement, sous le regard d’au moins un autre policier. Ces accusations ont immédiatement déclenché une enquête du parquet de Marseille, conduisant à la garde à vue des trois fonctionnaires.
Les auditions menées par l’IGPN ont abouti à deux mises en examen. Le principal suspect est poursuivi pour « viol et agression sexuelle par abus d’autorité ». Un second policier, accusé de ne pas avoir empêché le crime, a été placé sous contrôle judiciaire. Le troisième, entendu comme témoin assisté, reste sous surveillance.
La direction interdépartementale de la police nationale des Bouches-du-Rhône (DIPN 13) a réagi sans délai. Une enquête administrative a été ouverte en urgence, et des sanctions disciplinaires sont attendues rapidement. Comment un agent chargé de protéger peut-il devenir un prédateur ? Pourquoi ses collègues n’ont-ils pas réagi ?
Cette affaire soulève des questions troublantes sur les dérives possibles au sein des forces de l’ordre. Elle rappelle aussi l’importance de la confiance entre les citoyens et ceux qui doivent les protéger. Source
