Un nouveau vendredi 13 a marqué le calendrier en juin et a ravivé une phobie particulière : la paraskévidekatriaphobie. Ce terme, issu du grec ancien, décrit la peur irrationnelle du vendredi 13, une date encore associée au malheur dans l’imaginaire collectif.
Depuis des siècles, cette croyance se nourrissait de traditions religieuses et culturelles. Dans le christianisme, le souvenir de la Cène et de la crucifixion alimentait l’idée que le chiffre treize portait malheur, surtout lorsqu’il coïncidait avec un vendredi. Dans plusieurs pays, ce jour était perçu comme un moment à éviter, renforçant l’ancrage de cette peur dans les sociétés modernes.
Aujourd’hui, cette phobie se traduit par de véritables comportements d’évitement. Certaines personnes renoncent à voyager ou à signer des contrats lors d’un vendredi 13. Dans le secteur hôtelier ou aérien, le chiffre treize disparaissait souvent des chambres et des rangées pour ne pas inquiéter les clients. Les psychologues expliquent que cette peur pouvait aller jusqu’à déclencher une anxiété marquée.
Si la triskaïdékaphobie désigne la peur du nombre 13 en général, la paraskévidekatriaphobie cible uniquement le vendredi 13. Les spécialistes rappellent toutefois que des thérapies cognitivo-comportementales permettent de réduire l’intensité de cette angoisse.
