Le 18 septembre 2025, Toulon se mobilisera à l’appel de la CGT et d’autres syndicats. La journée rassemblera grévistes, manifestants et militants autour de revendications sociales majeures. À 14 h, un cortège partira de la place de la Liberté. Des opérations escargot paralyseront l’A50 et l’A57 afin de converger vers le centre-ville.
Les syndicats réclameront le retour à la retraite à 60 ans, l’augmentation des salaires et pensions, ainsi qu’une meilleure justice fiscale. Cette mobilisation s’inscrira dans un climat de tensions croissantes. Depuis plusieurs mois, la politique gouvernementale était qualifiée d’antisociale. La suppression de jours fériés et diverses mesures fiscales nourrissaient ce mécontentement.
Les organisations syndicales rappelleront l’importance des services publics et dénonceront la désindexation des pensions ou la réduction des droits en cas d’arrêt maladie. Leur objectif sera d’obtenir un budget davantage tourné vers la justice sociale.
Cette journée d’action unitaire dans le Var montrera la volonté des salariés, retraités et fonctionnaires de peser sur les choix gouvernementaux. Elle s’inscrira dans une stratégie nationale de contestation et pourrait annoncer d’autres mouvements.
Grève nationale du 18 septembre 2025 : la France sera fortement paralysée
Le 18 septembre 2025, la France connaîtra une journée de grève nationale qui paralysera de nombreux secteurs stratégiques. En quelques heures, transports, écoles et services essentiels verront leur fonctionnement gravement perturbé. Cette mobilisation, annoncée par une intersyndicale regroupant les principaux syndicats, s’inscrira dans un climat social déjà tendu.
Depuis plusieurs mois, les organisations syndicales exprimaient leurs inquiétudes face aux orientations budgétaires prévues pour 2026. Elles dénonçaient des choix jugés injustes, qui affaiblissaient durablement la protection sociale et les services publics. L’appel du 18 septembre viendra donc cristalliser un malaise ancien, révélant une fracture sociale profonde.
L’intersyndicale regroupera l’UNSA, la CFDT, la CGT, FO, la CGC, la CFTC, Solidaires et la FSU. Chacune de ces organisations aura exprimé, au fil des derniers mois, son inquiétude face à une succession de réformes. Le gouvernement préparera une série de mesures budgétaires destinées à réduire le déficit public, mais leurs conséquences sociales susciteront de vives critiques.
À l’intérieur des entreprises, dans les administrations et jusque dans les hôpitaux, les salariés évoqueront déjà un climat pesant. La suppression de deux jours fériés fera partie des annonces qui nourriront les tensions. Les syndicats considéreront que ces suppressions ne seront pas de simples ajustements, mais bien des reculs sociaux. Ils redouteront également une réforme de l’assurance chômage qui durcira les conditions d’indemnisation.
Revendications des syndicats
Les principales revendications syndicales porteront sur plusieurs points centraux :
- des moyens budgétaires adaptés aux missions des services publics,
- des mesures de lutte contre la précarité croissante,
- des investissements dans une transition écologique juste et socialement partagée,
- une réindustrialisation garantissant l’emploi,
- une justice fiscale visant les très hauts revenus et les dividendes,
- le maintien d’une protection sociale élevée,
- et la défense de l’âge de départ à la retraite en dessous de 64 ans.
Ces exigences traduiront un refus catégorique de voir s’accumuler les restrictions sociales. Les syndicats expliqueront que, sans rééquilibrage, la fracture entre l’État et la société civile s’accentuera.
