La France en colère : quand les rues deviennent le dernier recours

Retraités en colère : mobilisation prévue le 18 septembre dans le Var

Les syndicats de retraités ont lancé un appel à manifester le 18 septembre dans plusieurs villes du Var. Ils ont dénoncé des politiques d’austérité qui, selon eux, fragilisent leur pouvoir d’achat et remettent en cause les acquis sociaux. L’annonce a été faite le 12 septembre par une intersyndicale locale.

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Depuis plusieurs mois, le gouvernement accusait les retraités de peser sur les finances publiques. Le discours officiel présentait leurs pensions comme un facteur aggravant du déficit et leurs économies comme une ressource à mobiliser. Les syndicats rappelaient pourtant que plus de la moitié des retraités percevaient une pension inférieure au SMIC.

Selon eux, la situation ne résultait pas d’un excès de dépenses sociales mais d’un manque de recettes. Les exonérations de cotisations et les aides publiques accordées aux entreprises représentaient, d’après un rapport sénatorial, des sommes considérables. Les retraités estimaient que ces choix affaiblissaient durablement le système de protection sociale.

La mobilisation du 18 septembre aura lieu à Toulon, Draguignan, Saint-Raphaël et Brignoles. Les syndicats espèrent y rassembler un large public pour exprimer leur colère face à des mesures jugées injustes.

FNSEA : une grande journée d’action prévue le 26 septembre

La FNSEA a annoncé le 26 septembre 2025 une « journée d’action » nationale. Les agriculteurs ont été appelés à sortir leurs tracteurs pour manifester. L’objectif affiché consistait à dénoncer les menaces pesant sur les filières françaises.

Depuis plusieurs années, l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur alimentait la colère syndicale. Ce traité ouvrait davantage le marché européen aux produits sud-américains. Les agriculteurs redoutaient une concurrence accrue jugée déloyale.

Les taxes américaines, mises en place sous Donald Trump, fragilisaient également certaines productions françaises. À cela s’ajoutait l’arrivée de produits importés non conformes aux normes européennes. Les œufs ukrainiens, notamment, étaient dénoncés pour leurs risques sanitaires et environnementaux.

Les formes d’action dépendront des fédérations départementales. Certaines évoquaient des blocages routiers avec tracteurs. D’autres annonçaient des interventions dans les grandes surfaces afin de retirer des produits importés.

La mobilisation bénéficie du soutien des Jeunes agriculteurs. Le syndicat appelait l’Union européenne à défendre ses normes et à protéger ses producteurs. Le mouvement traduisait une inquiétude croissante face à la concurrence internationale et à l’avenir du modèle agricole français.

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