Plus de 250 000 habitants ont quitté Gaza-ville ces dernières semaines après l’intensification des frappes israéliennes, selon l’armée israélienne. Ce déplacement massif, qui a touché environ un quart de la population locale, s’est déroulé dans un contexte de bombardements continus et d’ordres d’évacuation distribués par tracts.
La ville de Gaza était considérée comme l’un des derniers bastions du Hamas. Depuis plusieurs mois, l’armée israélienne affirmait vouloir en reprendre le contrôle, multipliant les raids et les pressions sur les habitants. Les civils recevaient des avertissements les exhortant à quitter rapidement les quartiers ouest, malgré l’absence de refuges sécurisés.
Les organisations humanitaires décrivaient une situation déjà critique. Les habitants manquaient d’eau, d’abris et de soins, tandis que des centaines d’immeubles avaient été détruits. Les bombardements ont causé de nombreuses victimes civiles, dont plus de 50 en une seule journée, parmi elles une trentaine dans Gaza-ville.
Berlin, Paris et Londres ont dénoncé la poursuite des opérations militaires et les déplacements forcés. Ces capitales ont appelé à un arrêt immédiat des frappes, rappelant l’urgence de protéger les infrastructures civiles essentielles. Les chiffres avancés par l’armée israélienne n’ont cependant pas pu être vérifiés de manière indépendante en raison des restrictions imposées aux médias. Source
Ce nouvel exode illustre l’aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza, où les habitants se retrouvent sans issue face aux destructions. Qu’en pensez-vous ?
