La France a vu sa dette publique rétrogradée en septembre 2025. L’agence Fitch a abaissé la note de AA- à A+, invoquant la crise politique persistante. La chute du gouvernement et la fragmentation de l’Assemblée ont alimenté ce jugement sévère.
Depuis plusieurs années, la dette augmentait régulièrement. Elle atteignait 3 346 milliards d’euros en 2025, soit environ 114 % du PIB. En 2000, ce ratio se limitait encore à 60 %. L’objectif de réduire le déficit à 3 % du PIB d’ici 2029 semblait déjà hors de portée.
Fitch estime désormais « improbable » un assainissement budgétaire rapide. Selon l’agence, la capacité de l’État à réagir à de futurs chocs économiques s’affaiblissait. Cette perte du « double A » fragilise aussi l’attractivité de la dette française, ce qui pourrait accroître le coût des emprunts.
Le gouvernement démissionnaire a pris acte de la décision, en soulignant la solidité des fondamentaux économiques. Le nouveau Premier ministre doit engager des consultations pour préparer un budget et tenter de rétablir la confiance.
Cette dégradation marque un recul pour la France au sein de la zone euro. Elle s’éloigne du cercle restreint des États « triple A » et s’expose à une surveillance accrue des marchés. Et vous, pensez-vous que la France pourra inverser cette tendance ?
