Judo : l’entraîneur de Teddy Riner visé par une enquête pour agression sexuelle
Un entraîneur de 50 ans, proche collaborateur de Teddy Riner depuis fin 2024, se retrouve au cœur d’une enquête préliminaire pour « agression sexuelle » et « conservation d’images obtenues par atteinte à la vie privée ». Les révélations du Monde jettent une ombre sur le monde du judo français, déjà ébranlé par des affaires de violences et de dérives.
La plainte émane d’une judokate de 24 ans, ancienne pensionnaire de l’INSEP. Entre 2021 et 2024, elle était hébergée par Eric D., son entraîneur. C’est en 2023 qu’elle découvre une caméra dissimulée dans sa salle de bains. « Il devenait intrusif, explique-t-elle. J’ai eu peur en réalisant qu’il me filmait. » Une révélation qui a poussé la jeune femme à déposer plainte au printemps 2024.
Stéphane Nomis, président de la Fédération française de judo, affirme avoir alerté Teddy Riner dès l’automne 2024. Selon lui, le choix d’Eric D. comme coach était « malvenu » en raison de l’enquête en cours. Pourtant, le quintuple champion olympique a maintenu sa collaboration avec l’entraîneur mis en cause.
Mercredi, Eric D. a été entendu par une commission administrative. Les investigations, menées par un commissariat du Val-de-Marne, tentent d’éclaircir les circonstances de ces faits. Comment une caméra a-t-elle pu être installée ? Pourquoi la judokate a-t-elle attendu avant de porter plainte ? Autant de questions qui alimentent les débats. Source
Viol en réunion à Aix : deux hommes condamnés pour une agression nocturne
Deux hommes ont été condamnés à de lourdes peines pour le viol en réunion d’une étudiante de 18 ans à Aix-en-Provence. Les faits remontent à décembre 2021, lorsque la victime, sortant d’une boîte de nuit, a été suivie puis entraînée de force dans une impasse proche de la gare SNCF.
Mohamed Annabi, 29 ans, et Amen-Allah Handiri, 20 ans, ont écopé respectivement de 17 et 15 ans de prison. Leur procès s’est tenu devant la cour d’assises des mineurs des Bouches-du-Rhône. Selon Me Maud Bertrand, avocate de la victime, il s’agit d’un « viol sauvage par excellence ». La jeune femme, alors étudiante, a subi une agression d’une violence extrême, marquée par une préméditation évidente.
Les deux accusés, en situation irrégulière sur le territoire français, ont été interpellés peu après les faits. Leur profil et leur absence de casier judiciaire n’ont pas atténué la sévérité du verdict. Les juges ont retenu la circonstance aggravante de viol en réunion, soulignant la vulnérabilité de la victime, isolée en pleine nuit.
L’avocate de la défense a tenté de minimiser la responsabilité de ses clients, évoquant un contexte d’ivresse et de malentendu. Pourtant, les éléments du dossier, notamment les témoignages et les expertises médicales, ont confirmé la brutalité de l’agression. La victime, aujourd’hui suivie psychologiquement, a exprimé son soulagement après le verdict. Source
Mayotte : deux policiers en détention pour viol, l’ombre d’un scandale
Une information judiciaire pour viol aggravé vient d’être ouverte à Mayotte. Deux policiers, soupçonnés d’avoir agressé une femme dans la nuit du 30 au 31 août, ont été placés en détention provisoire. Les faits, commis en dehors de tout cadre professionnel, soulèvent des questions sur l’intégrité des forces de l’ordre dans ce département d’outre-mer.
Le procureur de la République de Mamoudzou, Guillaume Dupont, a confirmé les mises en examen. Les deux fonctionnaires, dont l’identité n’a pas été révélée, ont comparu lundi devant le juge des libertés. Leur incarcération immédiate témoigne de la gravité des accusations portées contre eux. Selon les premières informations, la victime aurait été agressée lors d’une soirée privée, loin des regards et des caméras.
Cette affaire rappelle les tensions récurrentes autour des violences sexuelles impliquant des représentants de l’autorité. À Mayotte, où la confiance dans les institutions est déjà fragile, un tel scandale risque d’alimenter la défiance. Les autorités judiciaires insistent sur la nécessité d’une enquête rigoureuse. Les policiers, présumés innocents jusqu’à preuve du contraire, voient leur carrière suspendue dans l’attente des résultats. Source
Châteauroux : viol présumé, mais aucune trace de soumission chimique
Une enseignante de Châteauroux a porté plainte pour viol après une soirée arrosée dans le centre-ville, le 3 juillet 2025. Les résultats des analyses toxicologiques, rendus publics mercredi 10 septembre, ne confirment pas l’hypothèse d’une soumission chimique. Pourtant, l’enquête se poursuit, laissant planer des doutes sur les circonstances de cette nuit trouble.
La plaignante s’est réveillée nue, seule dans l’appartement d’un homme présent lors de la soirée. Aucun souvenir ne lui revient des heures précédentes, une amnésie qu’elle qualifie d’inhabituelle. À ses côtés, un mot signé traînait, suggérant un rapport sexuel non consenti. Prostrée et désorientée, elle a été prise en charge par le Samu avant d’être hospitalisée.
Les analyses, ordonnées début juillet, révèlent une prise de médicaments incompatible avec une consommation excessive d’alcool. Cependant, elles n’identifient aucune substance incapacitante. Pour Me Daniel Guiet, avocat de la victime, cette absence de preuve ne signifie pas pour autant l’absence de soumission chimique. « Certaines substances disparaissent rapidement du sang », souligne-t-il, rappelant que leur détection reste complexe.
Le procureur David Marcat confirme que l’enquête n’est pas close. Les témoignages et les éléments contextuels pourraient encore éclairer cette affaire. La victime, une professionnelle de l’éducation, insiste sur son état inhabituel ce soir-là. Pourquoi une telle perte de mémoire ? Comment expliquer sa présence dans cet appartement ? Source
Viol dans le Cher : un homme de 32 ans mis en examen, quels risques pour la victime ?
Un homme de 32 ans, résidant dans le Cher, a été mis en examen pour viol sur une adolescente. Le parquet de Bourges a ouvert une information judiciaire ce mercredi 10 septembre 2025. Un juge d’instruction prend désormais en charge l’enquête.
L’accusé, déjà connu des services de police pour des faits d’escroquerie, fait l’objet de mesures strictes. Il ne peut ni quitter le territoire, ni approcher la victime, ni travailler avec des mineurs. Une obligation de pointage régulier à la gendarmerie s’ajoute à ces restrictions.
Les circonstances de l’aggression restent floues. Qui est cette adolescente ? Dans quel contexte les faits se sont-ils produits ? Les enquêteurs tentent de reconstituer les événements. La victime, dont l’âge exact n’a pas été précisé, bénéficie d’un accompagnement psychologique et juridique.
Le placement sous contrôle judiciaire soulève des questions. Pourquoi ce choix plutôt qu’une détention provisoire ? Les antécédents de l’homme, bien que sans lien direct avec des violences sexuelles, inquiètent. Son casier judiciaire mentionne des escroqueries, mais rien ne laisse présager un tel passage à l’acte.
Les associations de protection des victimes rappellent les risques de récidive. Elles insistent sur la nécessité d’un suivi rigoureux. La justice devra évaluer la dangerosité de l’accusé. Entre présomption d’innocence et protection de la société, le débat reste vif. Source
Judith Godrèche mise en examen pour diffamation : la guerre judiciaire s’intensifie
Judith Godrèche a annoncé ce mercredi sur Instagram sa mise en examen pour diffamation. Le réalisateur Jacques Doillon, qu’elle accuse de viols sur mineure, avait déposé plainte en février 2024. La comédienne, aujourd’hui âgée de 53 ans, est visée pour des « propos portant atteinte à l’honneur » du cinéaste. Tout a commencé par un commentaire sur Instagram, en réaction à un article évoquant la prédilection de Doillon pour tourner avec des enfants. « Il manque une phrase : “avec qui il couche” », avait-elle écrit.
La réponse judiciaire ne s’est pas fait attendre. La mise en examen, automatique dans ce type de procédure, était prévisible. Dès le 19 novembre 2024, Godrèche avait reçu un avis préalable. Aujourd’hui, elle est officiellement mise en cause. Doillon, lui, maintient son silence public, laissant la justice trancher.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de révélations sur les abus dans le cinéma français. Depuis plusieurs années, des voix s’élèvent pour dénoncer des pratiques longtemps tolérées. Godrèche, figure emblématique de ce mouvement, a brisé le silence en 2021. Ses accusations contre Benoît Jacquot, puis contre Jacques Doillon, ont relancé le débat sur l’impunité des puissants.
Pourtant, la contre-attaque judiciaire change la donne. La diffamation, en droit français, punit les allégations non prouvées. Mais comment prouver des faits remontant à des décennies ? Les avocats de Godrèche invoquent la liberté d’expression et le droit des victimes à être entendues. Les soutiens du réalisateur, eux, dénoncent une campagne de dénigrement. Source
Viol sur une femme vulnérable : 12 ans de prison pour un agresseur sans remords
Un homme de 35 ans a été condamné à douze ans de réclusion par la cour criminelle de Charente-Maritime. Il était jugé pour le viol d’une femme déficiente intellectuelle et homosexuelle, commis en juin 2023 dans un bois de Saint-Julien-de-l’Escap. Les faits, d’une violence extrême, révèlent une prédation ciblée et un déni total de la part de l’accusé.
La victime, rencontrée dans un bar de Saint-Jean-d’Angély, avait été entraînée dans un espace isolé. Là, l’agresseur l’a étranglée, mordue aux seins, puis violée. Pendant le procès, il a maintenu sa version : une relation consentie. Face à son absence totale de remords, le président de la cour a souligné son manque d’empathie. « Vous n’avez montré aucune prise de conscience », a-t-il lancé, avant de prononcer la peine.
Cette condamnation s’accompagne d’une interdiction définitive du territoire français. L’homme, déjà connu des services judiciaires, devra bientôt répondre d’une autre affaire de viol, cette fois sur un codétenu. Comment un tel profil échappe-t-il aux radars avant de frapper à nouveau ? La question reste entière, alors que la victime, double victime de son handicap et de son orientation sexuelle, tente de se reconstruire. Source
Miss France : viols, harcèlement… que révèle le livre explosif sur l’envers du concours ?
Un livre vient d’ébranler l’univers scintillant de Miss France. Miss France, du rêve à la réalité, signé Hubert Guérin, plonge dans les coulisses sombres du concours entre 1990 et 2002. L’auteur, ancien collaborateur de Geneviève de Fontenay, assure avoir recueilli des témoignages glaçants. Viols, agressions sexuelles, harcèlement : l’envers des paillettes se révèle bien plus sombre qu’imaginé.
Que contient cet ouvrage ? Hubert Guérin, 27 ans, professeur d’histoire, affirme avoir compilé les récits de 60 anciennes Miss. Certaines, comme Ludivine Langlois (Miss Nièvre 2016), dénoncent des pressions et des violences au sein des comités régionaux. Une ex-Miss France, sous anonymat, décrit un viol commis juste après son élection : « Je suis arrivée vivante, je suis ressortie morte. » D’autres évoquent un rythme infernal, un isolement forcé, et des pratiques douteuses.
Qui est mis en cause ? L’auteur pointe du doigt des membres de l’organisation Miss France, y compris des dirigeants encore en poste. Pourtant, il nuance : « Ces accusations visent surtout des responsables locaux. » Camille Cerf (Miss France 2015) conteste fermement ces allégations. Elle menace de poursuivre Guérin, affirmant que l’organisation l’a toujours protégée.
Quelles réactions ? Sylvie Tellier, ex-directrice générale, dément toute connaissance d’agressions. « Jamais je n’ai été témoin ni informée de tels faits », déclare-t-elle. La société Miss France, dirigée par Frédéric Gilbert, se réfugie derrière un argument temporel : « Ces allégations datent d’avant notre prise de contrôle. » Source
Viol en Charente-Maritime : 12 ans de prison pour une agression « d’une rare violence »
Un homme de 35 ans a été condamné à douze ans de réclusion pour le viol d’une jeune femme vulnérable, commis en juin 2023 à Saint-Julien-de-l’Escap. La cour criminelle de Saintes a également prononcé une interdiction définitive du territoire français à son encontre, soulignant la gravité des faits et l’absence totale de remords.
Les faits remontent au 2 juin 2023. Yacine Nouioua, aujourd’hui âgé de 35 ans, a agressé une jeune femme souffrant d’un handicap intellectuel. Selon les éléments du procès, la victime, également homosexuelle, aurait subi des violences extrêmes, accompagnées de menaces de mort. Le président de la cour, Franck Wastl-Deligne, a insisté sur la brutalité de l’acte : « Ces faits, bien qu’uniques, révèlent une violence inouïe. » Il a également pointé l’absence de remords de l’accusé, incapable de manifester la moindre empathie envers sa victime.
La vulnérabilité de la jeune femme a joué un rôle central dans le raisonnement des juges. « Vous avez ciblé une personne incapable de se défendre pleinement, aggravant ainsi votre responsabilité », a déclaré le président. La peine prononcée reflète cette circonstance aggravante, tout comme l’interdiction définitive du territoire, une mesure rare mais justifiée par « l’extrême dangerosité » du condamné.
Les débats ont révélé un profil inquiétant. Yacine Nouioua n’a jamais exprimé de regret, ni reconnu les conséquences dramatiques de ses actes. « Les séquelles psychologiques pour la victime sont irréversibles », a souligné l’avocat général. La cour a donc choisi une réponse pénale ferme, espérant protéger la société d’un individu jugé « incapable de réinsertion ». Source
