Argentine : Milei appelle au dialogue après sa défaite à Buenos Aires

Le 7 septembre 2025, le gouvernement argentin a lancé un appel au dialogue national après sa défaite électorale à Buenos Aires. Le président Javier Milei a reconnu un revers face aux péronistes, qui ont obtenu 47 % des voix contre 34 % pour son parti, La Libertad Avanza.

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Cette province représentait un enjeu central pour le pouvoir. Elle influençait durablement les équilibres politiques et renforçait les oppositions lors des précédentes législatures. Les gouverneurs jouaient un rôle déterminant dans la mise en œuvre des réformes et exerçaient une pression constante sur la présidence.

La table ronde annoncée par Milei vise à associer gouverneurs et responsables politiques à la recherche de solutions communes. L’exécutif espère ainsi atténuer les tensions et préserver la possibilité d’appliquer ses réformes économiques. Les opposants, eux, considéraient que cette main tendue traduisait une fragilité politique croissante.

Dans un système fédéral comme l’Argentine, le soutien des provinces apparaît essentiel. Les financements publics et la redistribution budgétaire dépendaient de négociations permanentes. Même les gouverneurs péronistes sont incités à participer pour garantir les ressources nécessaires à leurs territoires.

Cette ouverture marque un tournant dans la stratégie présidentielle. Elle illustre la nécessité pour Javier Milei d’adapter sa gouvernance à un contexte social et politique tendu. Le dialogue national pourrait devenir un test de sa capacité à maintenir l’équilibre entre réformes et compromis.

Effondrement du Merval après la défaite de Milei à Buenos Aires

Les élections provinciales de septembre 2025 à Buenos Aires ont provoqué une débâcle sur les marchés financiers argentins. Le Merval a chuté de 16 % en dollars, passant sous 1 800 000 points, son plus bas niveau depuis octobre 2024. Cette réaction immédiate traduisait un net recul de la confiance des investisseurs.

Le président Javier Milei avait perdu du terrain dans la province la plus peuplée, ce qui fragilisait son programme de réformes. Depuis plusieurs semaines, les marchés affichaient une forte volatilité. L’indice avait reculé de 17 % en août, même s’il restait en hausse de 16 % sur un an.

Le risque pays atteignait 1 100 points, confirmant une perception accrue d’instabilité. Dans le même temps, le peso restait sous pression, avec un dollar coté à 1,425 peso, sans dépasser la limite officielle de la fourchette de change.

Les vagues de ventes massives observées rappelaient d’autres épisodes de crise post-électorale. La défaite de Milei compliquait la mise en œuvre de son agenda économique et budgétaire, renforçant les doutes des investisseurs étrangers.

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