RD Congo : pourquoi Uvira s’embrase après une nomination controversée
Depuis plusieurs jours, Uvira, ville stratégique du Sud-Kivu, devient le théâtre d’affrontements inattendus. L’armée congolaise et ses alliés, des groupes armés locaux, s’opposent violemment. La cause ? La nomination d’un haut gradé militaire, perçue comme une provocation par certains combattants.
Les tensions ont éclaté après l’arrivée de ce nouvel officier. Les groupes armés, censés soutenir Kinshasa contre le M23, accusent l’État de les marginaliser. Pour l’armée, cette réaction relève d’une manipulation orchestrée par le M23. « Ils cherchent à diviser nos forces », affirme un porte-parole militaire sous couvert d’anonymat.
Sur le terrain, la situation dégénère. Des échanges de tirs sporadiques perturbent la vie quotidienne. Les habitants, pris entre deux feux, fuient les zones les plus exposées. Les commerces ferment, les écoles suspendent leurs activités. La peur d’une escalade persiste, alors que les négociations peinent à s’engager.
Les observateurs s’interrogent : cette nomination cache-t-elle une stratégie politique ? Certains y voient une tentative de Kinshasa pour reprendre le contrôle sur des milices de plus en plus autonomes. D’autres évoquent une erreur de casting, dans une région où les équilibres ethniques et militaires restent fragiles.
Les Nations unies, présentes dans la région, appellent au calme. Mais sans médiation forte, le risque d’une extension des violences plane. Uvira, déjà fragilisée par des années de conflits, pourrait basculer dans une nouvelle crise humanitaire. Source
Guerre en Ukraine : Trump promet de durcir les sanctions contre Moscou
Donald Trump a clairement affiché sa détermination dimanche. Face à l’intensification des frappes russes en Ukraine, le président américain a confirmé son intention d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie. Ces déclarations surviennent après une série d’attaques aériennes massives sur le territoire ukrainien, marquant une escalade inquiétante dans le conflit.
Interrogé à la Maison-Blanche, Trump n’a pas hésité. « Oui, je le suis », a-t-il répondu à la question sur une nouvelle vague de sanctions. Son ton, sans équivoque, reflétait une frustration palpable. « Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble », a-t-il précisé. Puis, il a ajouté : « Je ne suis pas ravi de ce qui se passe là-bas. » Ces mots, sobres mais fermes, trahissent une volonté de réagir face à l’agressivité russe.
Cette annonce intervient dans un contexte géopolitique tendu. Les frappes du week-end ont visé des infrastructures critiques en Ukraine, provoquant des dégâts matériels et humains. Les États-Unis, déjà engagés militairement et économiquement aux côtés de Kiev, semblent prêts à renforcer leur pression sur Moscou. Les sanctions envisagées pourraient cibler des secteurs clés de l’économie russe, comme l’énergie ou la finance.
Pourquoi cette décision maintenant ? L’administration Trump semble vouloir envoyer un signal fort. D’une part, elle cherche à dissuader la Russie de poursuivre son escalade. D’autre part, elle entend rassurer ses alliés européens, inquiets de la montée des tensions. Les prochains jours diront si ces mesures suffiront à infléchir la stratégie du Kremlin. Source
Gaza : le Hamas accepte des négociations
Alors que les combats persistent à Gaza, le Hamas a annoncé dimanche sa volonté de reprendre « immédiatement » les pourparlers. Cette décision survient après la réception d’une nouvelle proposition américaine visant à établir un cessez-le-feu. Le mouvement palestinien, par voie de communiqué, confirme être « prêt à s’asseoir à la table des négociations » grâce à l’intermédiaire des médiateurs.
Cette ouverture intervient quelques heures après une déclaration musclée de Donald Trump. Le président américain a affirmé avoir transmis un « dernier avertissement » au Hamas. Il exige la libération des otages israéliens encore détenus dans l’enclave palestinienne. Trump a clairement prévenu : tout refus entraînerait « des conséquences ». Ces propos s’inscrivent dans une escalade verbale, alors que les tensions régionales restent à leur comble.
Les États-Unis jouent un rôle central dans ces négociations. Leur proposition, transmise via des canaux diplomatiques, tente de briser l’impasse. Pourtant, les termes exacts de l’accord restent flous. Le Hamas, souvent critiqué pour son intransigeance, semble cette fois montrer une volonté de dialogue. Est-ce une stratégie pour gagner du temps ? Ou une réelle intention de mettre fin à un conflit qui a déjà coûté la vie à des milliers de civils ?
Les observateurs soulignent l’urgence d’une trêve. Chaque jour de combat aggrave la crise humanitaire à Gaza. Les hôpitaux manquent de tout, les déplacés s’entassent dans des conditions précaires. Pourtant, les positions restent fermes. Israël exige des garanties sur la sécurité de ses citoyens. Le Hamas, lui, réclame la fin du blocus et la libération de prisonniers palestiniens.
La communauté internationale retient son souffle. Une reprise des négociations pourrait-elle enfin dessiner une issue ? Ou ces annonces ne sont-elles qu’un nouveau rebondissement dans une guerre sans fin ? Source
Liban : l’armée lance un plan de désarmement du Hezbollah, entre tensions et défis logistiques
Le gouvernement libanais a officiellement ordonné à l’armée de mettre en œuvre un plan de désarmement du Hezbollah. Cette décision, annoncée par le ministre de l’Information Paul Morcos, survient après des mois de pressions américaines et d’escalade militaire avec Israël. Pourtant, le mouvement chiite, soutenu par l’Iran, refuse catégoriquement de rendre ses armes.
En août 2025, sous la menace de frappes israéliennes accrues, le Premier ministre Nawaf Salam avait chargé l’armée d’élaborer une stratégie pour désarmer le Hezbollah d’ici fin décembre. Mais les ministres chiites, proches du mouvement, ont une nouvelle fois boycotté les discussions. Ils ont quitté la réunion gouvernementale dès l’arrivée du chef d’état-major, chargé de présenter le plan.
Paul Morcos a précisé que l’armée agirait « dans la limite de ses moyens ». Les ressources logistiques, matérielles et humaines manquent cruellement. Les détails du plan restent confidentiels, mais un rapport mensuel sera remis au gouvernement. Cette opacité soulève des questions : comment désarmer une milice aussi enracinée sans provoquer un conflit interne ?
Le Hezbollah, seul groupe armé à avoir conservé ses armes après la guerre civile (1975-1990), sort affaibli d’un an de combats contre Israël. Une partie de son arsenal a été détruite, et sa direction, décimée. Pourtant, il maintient sa position : pas de désarmement sans retrait israélien du sud du Liban, sans cessez-le-feu durable, ni libération de prisonniers.
À Beyrouth, les réactions sont partagées. Certains, comme Raseel, estiment que l’armée doit désormais assurer la sécurité du pays. D’autres, comme Ali Khalil, craignent des affrontements si le gouvernement tente de saisir les armes par la force. Les bombardements israéliens des derniers jours, ayant fait cinq morts, rappellent l’urgence d’une solution.
L’accord de cessez-le-feu, négocié sous égide américaine et entré en vigueur en novembre 2024, prévoit que seules l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU patrouillent au sud. Israël, cependant, maintient une présence militaire et multiplie les frappes. Pour David Wood, analyste, seule une action concrète de désarmement apaisera les tensions. Source
Attaque houthie au Yémen : un drone frappe un aéroport israélien, un blessé
Un drone revendiqué par les rebelles houthis du Yémen a frappé l’aéroport Ramon, dans le sud d’Israël, blessant légèrement un homme de 63 ans. L’impact des débris a touché ses jambes, selon le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge. L’autorité aéroportuaire a immédiatement suspendu toutes ses activités après la chute de l’engin dans la salle des passagers.
Cette attaque survient dans un contexte de tensions extrêmes. L’armée israélienne avait intercepté, quelques heures plus tôt, trois autres drones en provenance du Yémen. Depuis le bombardement israélien du 28 août à Sanaa, qui a coûté la vie au Premier ministre houthi et à onze hauts responsables, les rebelles promettent une riposte sans précédent. Yahya Saree, leur porte-parole militaire, a confirmé le tir de huit drones vers plusieurs cibles israéliennes, dont l’aéroport de Ramon.
Les houthis multiplient les frappes depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Leur stratégie ? Cibler Israël et les navires marchands liés à ce pays en mer Rouge, en invoquant la solidarité avec les Palestiniens. Leur dernier communiqué annonce une « intensification des opérations militaires ». Une escalade qui inquiète les observateurs internationaux. Source
Pékin a réagi avec virulence au transit de navires militaires australien et canadien dans le détroit de Taïwan, le 6 septembre 2025. La frégate Québec et le destroyer Brisbane ont traversé ces eaux, déclenchant une crise diplomatique immédiate. Pour la Chine, cette opération constitue une « provocation délibérée » et une atteinte intolérable à sa souveraineté.
Les deux pays concernés défendent leur action au nom du droit maritime international. Ils invoquent la liberté de navigation, un principe régulièrement brandi face aux revendications territoriales chinoises. Pourtant, Pékin n’a pas tardé à riposter. Quinze bâtiments de guerre ont été déployés pour surveiller, voire expulser, les navires étrangers. Les médias d’État chinois ont amplifié la réponse, transformant l’incident en symbole de résistance nationaliste. Des manifestations ont même éclaté devant les ambassades australienne et canadienne.
Le détroit de Taïwan reste un point névralgique des tensions géopolitiques. La Chine le revendique comme une partie intégrante de son territoire, tandis que Taïwan et ses alliés occidentaux le considèrent comme une voie maritime internationale. Cette traversée, baptisée « Freedom Transit », s’inscrit dans une série d’opérations similaires. Elles visent à contester l’expansion militaire chinoise en mer de Chine.
Les répercussions économiques n’ont pas tardé. La bourse de Shanghai a chuté, et les coûts d’assurance maritime ont grimpé. Près de 40 % du commerce mondial transite par ce détroit, ce qui en fait un enjeu stratégique majeur. Chaque incident rappelle la fragilité de l’équilibre régional. Source
