Deux hommes armés ont semé la terreur ce lundi 8 septembre 2025 au carrefour de Ramot, à Jérusalem-Est. Vers 7h30, en pleine heure de pointe, ils ont pris pour cible un bus rempli de passagers, avant d’étendre leur tir aux véhicules et aux piétons alentour. L’un des assaillants, se faisant passer pour un agent de sécurité, a pénétré dans le véhicule et ouvert le feu sans sommation.
Les forces israéliennes ont réagi en quelques minutes. Les deux terroristes, identifiés comme Palestiniens originaires de Jérusalem, ont été neutralisés sur place. Le bilan provisoire s’élève à six morts, dont trois hommes d’une trentaine d’années, une femme et un quinquagénaire. Une quinzaine de blessés, certains grièvement touchés, ont été évacués vers les hôpitaux. Les éclats de verre et les balles perdues ont aggravé le nombre de victimes.
Les services de secours ont travaillé sous haute tension. Médecins et secouristes ont prodigué les premiers soins sur le lieu même de l’attaque, tandis que les forces de l’ordre bouclaient le secteur. Le Hamas, sans revendiquer officiellement l’attentat, a salué « l’acte de résistance ». La communauté internationale a condamné fermement ce nouveau déferlement de violence, rappelant l’urgence d’une désescalade.
Les autorités israéliennes ont immédiatement renforcé les dispositifs de sécurité autour de Jérusalem. Contrôles aléatoires, patrouilles armées et surveillance accrue des transports en commun sont désormais la norme. Cet attentat rappelle, une fois encore, la vulnérabilité des civils pris pour cibles dans des lieux du quotidien. Les habitants, sous le choc, s’interrogent sur leur sécurité au quotidien.
