Lors du sommet international pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) au Grand Palais à Paris, Clara Chappaz, ministre en charge de l’IA, a annoncé l’implantation de 35 nouveaux data centers dédiés à l’IA en France d’ici 2025. Ces centres seront répartis dans neuf régions françaises, selon une carte dévoilée par l’Élysée.
Le sommet, coprésidé par l’Inde, se tient du 6 au 11 février 2025. Clara Chappaz a précisé que 35 sites sont « prêts à l’emploi » pour accueillir ces data centers. Ces infrastructures sont essentielles pour le développement et l’exploitation des technologies d’IA.
Les régions concernées sont les suivantes : Hauts-de-France (8 centres), Normandie (2 centres), Île-de-France (7 centres), Centre-Val de Loire (3 centres), Nouvelle-Aquitaine (1 centre), Grand Est (7 centres), Bourgogne-Franche-Comté (1 centre), Auvergne-Rhône-Alpes (4 centres), et Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 centres). En revanche, la Bretagne et les Pays de la Loire n’accueilleront pas de data centers.

Emmanuel Macron a précisé que certains centres sont déjà opérationnels, tandis que d’autres le seront dans les 18 à 24 prochains mois. Cette initiative vise à renforcer la position de la France dans le domaine de l’IA, en fournissant des infrastructures de pointe pour les entreprises et les chercheurs.
L’implantation de ces data centers représente un investissement stratégique pour la France. Elle permettra de soutenir l’innovation et de créer des emplois dans les régions concernées. De plus, ces centres contribueront à la souveraineté numérique du pays, en réduisant la dépendance vis-à-vis des infrastructures étrangères.
L’annonce de Clara Chappaz soulève plusieurs questions. Comment ces data centers seront-ils alimentés en énergie ? Quels seront les impacts environnementaux ? Quelles entreprises et institutions bénéficieront de ces infrastructures ? Les réponses à ces questions détermineront le succès de cette initiative.
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