Singapour a durci ses sanctions contre la cigarette électronique

Le 1er septembre 2025, Singapour a renforcé son arsenal répressif contre la cigarette électronique déjà interdite depuis 2018. Toute personne surprise en possession ou en train de vapoter a désormais écopé d’une amende minimale de 500 dollars singapouriens, soit environ 333 euros, tandis que les récidivistes se sont vus imposer des programmes de soins obligatoires. Les contrevenants les plus graves ont même risqué des poursuites judiciaires et des peines de prison.

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Depuis plusieurs années, les autorités singapouriennes considéraient le vapotage comme une menace croissante pour la santé publique. La loi l’assimilait progressivement à un problème de drogue, avec un encadrement aussi strict que celui appliqué aux stupéfiants. Les responsables politiques affirmaient que l’usage persistait malgré les interdictions initiales et se propageait notamment parmi les jeunes.

Au premier semestre 2025, plus de 6 800 personnes avaient déjà été interpellées pour usage illégal de vapoteuses, un chiffre en hausse par rapport à l’année précédente. Les autorités s’inquiétaient surtout de la présence de substances dangereuses comme l’étomidate, retrouvé dans une cigarette électronique sur trois lors des contrôles. Cette dérive expliquait la sévérité accrue, jusqu’à vingt ans de prison et des coups de bâton pour importation de produits trafiqués.

Le gouvernement avait clairement affiché son intention de punir les trafiquants aussi durement que pour les autres drogues, allant jusqu’à évoquer la peine de mort en cas de trafic massif. Les nouvelles règles concernaient aussi les touristes et les étrangers installés dans le pays, exposés à des sanctions allant jusqu’à l’expulsion. Cette politique radicale s’inscrivait dans une stratégie sanitaire plus large visant à réduire l’usage du tabac et ses dérivés.

Et vous, pensez-vous que ces sanctions extrêmes constituent un moyen efficace de dissuasion ?

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