Laurent Vallet a démissionné le 29 août 2025, un mois après son interpellation pour achat de cocaïne à Paris. Suspendu début août par la ministre de la Culture Rachida Dati, il a annoncé sa décision dans un communiqué officiel. L’affaire avait éclaté le 29 juillet lorsque la police avait intercepté un mineur porteur de 600 euros, avant de remonter jusqu’au domicile du président de l’INA. Vallet avait reconnu les faits et remis la drogue aux enquêteurs.

Depuis plusieurs années, il s’était attaché à renforcer l’image et la notoriété de l’Institut national de l’audiovisuel. Nommé en 2015, il avait conduit une décennie de réformes avant d’être reconduit pour un nouveau mandat en mai 2025. Cette trajectoire s’interrompait brusquement alors que l’établissement entamait une nouvelle phase de transformation.
L’annonce de son départ a conduit à la nomination d’Agnès Chauveau, directrice générale, au poste de présidente par intérim. Dans son message d’adieu, Vallet a assumé la responsabilité de ce qu’il a qualifié de « fin brutale » et a remercié les équipes de l’INA pour leur soutien. La ministre de la Culture a salué son action passée, rappelant le rôle décisif de son mandat dans la modernisation de l’institution. Cette démission ouvre désormais une période de transition dont les contours restent à préciser.
Pensez-vous que cette affaire fragilise durablement l’image de l’INA ?
