C’est une anecdote aussi surprenante qu’inattendue qu’un client a découverte cette semaine, dans une boutique du centre commercial Grand Var à La Valette-du-Var. En discutant avec les vendeuses, il a appris l’origine insolite de l’expression « bleu cerise », une appellation aux racines profondément ancrées dans l’histoire militaire française. Un héritage culturel méconnu du grand public, qui mérite d’être mis en lumière.
Cette expression avait pris racine au XIXe siècle, lorsque Napoléon III imposait le pantalon garance dans l’armée. Les chasseurs à pied, attachés à leur identité, refusaient d’adopter ce « rouge » jugé trop ostentatoire. Dans leur vocabulaire, ce mot devenait un tabou, contourné par l’expression « bleu cerise ». La règle s’était transmise de génération en génération, intégrée à leur esprit de corps et à leur culture militaire.
Encore aujourd’hui, le terme « rouge » ne se prononce pas chez les chasseurs, sauf dans de rares contextes. Seules trois exceptions existaient : les lèvres de la femme aimée, la Légion d’honneur et le drapeau français. Au-delà d’une simple couleur, cette tradition illustrait la manière dont une communauté préservait ses symboles pour affirmer son identité.
Ce rappel historique, partagé dans un centre commercial du Var, montrait comment une anecdote locale pouvait raviver une mémoire militaire nationale. L’histoire de « bleu cerise » reliait ainsi un fait du quotidien à un héritage plus profond.
👉 Que pensez-vous de cette tradition transmise depuis Napoléon III ?
