Les principales organisations syndicales ont annoncé, le 29 août, une journée de grève nationale fixée au 18 septembre 2025. Cette mobilisation a été présentée comme une réponse directe au projet de budget du gouvernement Bayrou, jugé trop dur pour les salariés et les services publics. La date choisie intervient quelques jours seulement après le vote de confiance du Premier ministre, prévu le 8 septembre, renforçant ainsi la portée politique du mouvement.
Depuis plusieurs mois, les confédérations syndicales évoquaient une inquiétude croissante face aux orientations budgétaires. Elles craignaient une remise en cause de droits acquis et un affaiblissement des services publics. Les discussions internes portaient sur la nécessité d’une riposte coordonnée, afin de peser davantage dans le débat politique et social.
L’unité annoncée entre la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’UNSA, la FSU et Solidaires illustre une rare convergence syndicale. Les revendications portent sur le maintien des acquis sociaux, le financement renforcé des services publics et une fiscalité plus équitable. Les fédérations n’excluent pas la reconduction des grèves si le gouvernement ne modifie pas ses orientations.
Cette mobilisation nationale vise à placer la question sociale au cœur de la rentrée politique. Elle cherche à mettre en balance l’urgence budgétaire affichée par l’exécutif avec une demande de justice sociale et de solidarité. Le 18 septembre, les regards se tourneront vers la rue pour mesurer la force du mouvement.
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