La tournée débutera vendredi en Lettonie et en Finlande, sous un dispositif prévu renforcé. Ensuite, Ursula von der Leyen rejoindra l’Estonie samedi, puis la Pologne et la Bulgarie dimanche.
Enfin, elle se rendra lundi en Lituanie, où elle rencontrera Gitanas Nausėda et visitera la frontière biélorusse. Ainsi, le message politique sera délivré en quelques jours, pays après pays. Par ailleurs, les entretiens cibleront la défense, les budgets et la logistique frontalière.
Toutefois, la Commission insistera sur l’unité et la préparation. De plus, les étapes souligneront la complémentarité avec l’OTAN. En outre, les services dresseront une liste précise de besoins en surveillance et en munitions.
Auparavant, la Commission répétait que la dissuasion européenne devait monter en puissance. Elle estimait que les États membres de l’Est restaient en première ligne. Elle jugeait aussi que l’effort budgétaire devait s’inscrire dans la durée. De même, Bruxelles rappelait que les chaînes d’approvisionnement européennes demeuraient fragiles.
Enfin, les capitales envisageaient des achats conjoints pour réduire les délais. Ainsi, la tournée confirmera une inquiétude déjà documentée et discutée.
