Jean Imbert : l’enquête pour violences conjugales ébranle son empire gastronomique
Le chef étoilé Jean Imbert, figure emblématique de la cuisine française et visage familier des réseaux sociaux, se retrouve au cœur d’une tempête judiciaire. Une plainte pour violences conjugales, déposée samedi par son ex-compagne Lila Salet, a déclenché l’ouverture d’une enquête par le parquet de Versailles. Les faits remontent à 2012-2013, période durant laquelle l’actrice affirme avoir subi des violences, une séquestration, et une emprise psychologique de plusieurs heures dans un hôtel italien.
Ces accusations ne sont pas isolées. Trois autres femmes, dont l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld, ont également témoigné contre lui. Cette dernière a révélé, preuves médicales à l’appui, avoir subi une fracture du nez après un coup de tête asséné par le chef. Des allégations graves qui contrastent avec l’image lissée que Jean Imbert a patiemment construite au fil des années, entre émissions télévisées, partenariats prestigieux et restaurants étoilés.
Face à la pression médiatique et judiciaire, le chef a annoncé, mercredi 27 août, se mettre « en retrait » de ses établissements, le temps que la justice fasse son travail. Une décision prise, selon ses propres mots, par respect pour ses équipes et ses collaborateurs. Pourtant, derrière cette posture se dessine une réalité plus complexe : celle d’un homme dont la carrière repose en grande partie sur une image publique désormais fissurée.
Les avocates de Jean Imbert ont vivement réagi, dénonçant des « récits biaisés et tronqués ». Elles soulignent que les publications de Lila Salet sur les réseaux sociaux, à l’époque des faits, dépeignaient un séjour idyllique en Italie, loin des accusations actuelles. Quant à Alexandra Rosenfeld, les avocates évoquent des échanges écrits attestant de violences verbales et physiques… exercées par l’ex-Miss France elle-même à l’encontre du chef.
Pourtant, l’affaire prend une tournure décisive. Le parquet de Versailles a confirmé l’ouverture d’une enquête, malgré la possible prescription des faits. Une décision qui pourrait avoir des répercussions bien au-delà des tribunaux. En effet, Jean Imbert incarne une marque à part entière, associée à des enseignes comme Nespresso ou Veuve Clicquot, et à des lieux mythiques tels que le Plaza Athénée ou le Martinez à Cannes. Des partenariats qui, en cas de condamnation ou même de suspicion prolongée, pourraient vaciller.
Alors que le chef se dit confiant dans l’issue de l’enquête, une question persiste : son empire gastronomique, bâti sur une image d’excellence et de glamour, résistera-t-il à l’épreuve des révélations et des procédures judiciaires ? Les prochains mois s’annoncent décisifs, tant pour sa réputation que pour l’avenir de ses 1 000 collaborateurs. Source
Tariq Ramadan : la Suisse scelle sa condamnation pour viol, la CEDH en ligne de mire
Le Tribunal fédéral suisse a tranché : la condamnation de Tariq Ramadan pour viol et contrainte sexuelle est désormais définitive. Jeudi 28 août 2025, la plus haute juridiction helvétique a rejeté le recours de l’islamologue, confirmant ainsi le jugement rendu en appel par la Cour de justice de Genève. Ce verdict met un terme à une procédure judiciaire longue de plusieurs années, marquée par des rebondissements et des débats houleux sur l’appréciation des preuves.
L’affaire remonte à octobre 2008, lorsqu’une femme avait porté plainte pour des faits survenus dans un hôtel genevois. En 2024, la Cour de justice genevoise avait condamné Tariq Ramadan à trois ans de prison, dont une année ferme, pour viol et contrainte sexuelle. L’islamologue, aujourd’hui âgé de 63 ans, avait contesté cette décision, arguant d’une appréciation arbitraire des preuves et soulevant des moyens procéduraux. Le Tribunal fédéral a balayé ces arguments, estimant que les juges genevois s’étaient appuyés sur des témoignages, des certificats médicaux et des avis d’experts concordants.
Pour les avocats de la plaignante, cette décision marque « la fin d’une longue épreuve » pour leur cliente. De son côté, Tariq Ramadan a immédiatement annoncé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), prolongeant ainsi un feuilleton judiciaire qui dépasse désormais les frontières suisses. L’islamologue reste par ailleurs poursuivi en France pour des accusations similaires, où il doit encore répondre de viols présumés sur trois femmes. Source
Viols, avortements forcés : une Comorienne accuse un ministre en poste
Raanti A., 27 ans, a franchi les portes d’un commissariat français en juin 2025 pour déposer une plainte lourde de conséquences. Réfugiée en France depuis 2022, cette Comorienne accuse une dizaine d’individus, dont l’actuel ministre de la Justice des Comores, Anfani Hamada Bacar, de viols, d’agressions sexuelles et d’avortements forcés entre 2018 et 2022. Son récit, révélé par Le Monde et confirmé à RFI, décrit un système de violences organisées, où son corps aurait été monnayé, séquestré, et soumis à des interruptions de grossesse illégales dans un pays où l’avortement reste interdit sauf exception médicale.
Tout commence en 2018, lorsque Raanti A., étudiante sans ressources, se tourne vers un cousin de son père décédé, haut fonctionnaire comorien. Ce dernier, décrit comme un « grand frère influent », lui promet une aide financière en échange de faveurs sexuelles. « Il m’a poussée sur un matelas, j’étais en panique », confie-t-elle. Ce premier viol marque le début d’un cauchemar : selon sa plainte, l’homme l’aurait ensuite livrée à d’autres agresseurs, dans des lieux isolés, des voitures, voire en Tanzanie. Parmi les noms cités figure celui d’Anfani Hamada Bacar, alors député, aujourd’hui Garde des Sceaux. « Je l’ai reconnu, je me souviens de chaque détail », insiste-t-elle.
Les allégations ne s’arrêtent pas là. Raanti A. affirme avoir subi huit avortements forcés, dont un à six mois de grossesse, malgré ses supplications. Un acte chirurgical réalisé dans la clandestinité, alors que la loi comorienne n’autorise l’IVG que sous conditions médicales strictes. Contacté par RFI, le ministre « conteste catégoriquement » ces accusations, les qualifiant de « totalement fausses ». Il assure avoir découvert l’affaire via les réseaux sociaux, sans expliquer pourquoi son nom apparaît dans les documents judiciaires.
La jeune femme, aujourd’hui sous protection en France, évoque une « entreprise de domination » : contrôle de ses réseaux sociaux, confiscation de ses papiers, menaces sur sa famille restée aux Comores. Son avocat dénonce un « simulacre de mariage » célébré en 2021 sans son consentement, tandis que des messages obtenus par RFI révèlent des tentatives d’intimidation pour la faire taire. « On te versera 10 000 euros si tu la ramènes en Italie », lui propose un mystérieux correspondant, probablement lié à son agresseur présumé.
En France, où elle a obtenu le statut de réfugiée, Raanti A. place ses espoirs dans la justice hexagonale. Aux Comores, où 17 % des femmes subissent des violences sexuelles, l’ombre du doute plane : comment une enquête pourrait-elle être indépendante quand le ministre de la Justice est lui-même mis en cause ? La question reste en suspens, tandis que la plaignante, soutenue par sa mère, refuse de se taire. « Il faut empêcher d’autres femmes de subir ce que j’ai subi », lance-t-elle, alors que sa fille joue à quelques mètres. Source
Viol près de la tour Eiffel : un mineur interpellé après l’agression d’une Ukrainienne
Dans la nuit du 25 au 26 août 2025, une Ukrainienne de 32 ans a été victime d’un viol présumé au Champ-de-Mars, à quelques mètres de la tour Eiffel. Les faits se sont déroulés vers 2h40, lorsque l’agresseur, un adolescent se présentant comme un Libyen de 17 ans, a entraîné la victime derrière un buisson. Alertés par les cris de la touriste, des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont interpellé le suspect en flagrant délit. Celui-ci, en état d’ébriété et sans papiers d’identité, a été placé en garde à vue pour vérifier son identité et sa minorité.
La victime, également alcoolisée et ne parlant pas français, devra être réentendue afin de préciser les circonstances de l’agression. Cet incident relance le débat sur la sécurité autour du monument parisien, déjà marqué par plusieurs agressions sexuelles ces dernières années. Malgré la présence de plus de 120 caméras dans le secteur, les autorités reconnaissent une vulnérabilité persistante, notamment en raison de l’affluence touristique.
En 2024, la préfecture de police a enregistré un viol et sept agressions sexuelles sur le Champ-de-Mars, contre cinq viols et neuf agressions en 2023. À l’échelle de Paris, les violences sexuelles ont augmenté de 10,56 % en 2024, soulignant un enjeu de sécurité publique qui dépasse le simple cadre symbolique de la tour Eiffel. Source
Paul Gallagher, frère des Gallagher, face à la justice pour viol : que sait-on ?
Londres, 28 août 2025 — Paul Gallagher, 59 ans, frère aîné de Liam et Noel, les figures emblématiques d’Oasis, a comparu mercredi devant le tribunal de Westminster. Accusé de viol, d’agressions sexuelles, de menaces de mort et de strangulation, il fait face à des chefs d’accusation graves couvrant la période 2022-2024. Les autorités britanniques, qui avaient ouvert une enquête en 2024, ont confirmé qu’une femme se portait partie civile dans cette affaire.
Lors de cette première audience, Paul Gallagher s’est limité à confirmer son identité. Placé en liberté surveillée, il devra se représenter le 24 septembre prochain. Cette affaire survient alors que ses frères, après des années de tensions, viennent de relancer Oasis avec une tournée internationale à succès. Pourtant, Paul Gallagher, photographe et ancien DJ, n’a jamais intégré le groupe, bien qu’il ait grandi à Manchester aux côtés de Noel et Liam.
Les accusations pèsent lourd : trois agressions sexuelles, trois cas d’étranglement intentionnel, et deux menaces de mort. Malgré la brièveté de l’audience, l’impact médiatique est immédiat. L’ombre de cette affaire plane désormais sur la famille Gallagher, dont l’histoire se mêle désormais à un drame judiciaire bien éloigné des scènes de concert. Source
Scandale Kerimel-Spina : pourquoi l’Église française se déchire sur un prêtre condamné
En plein cœur de l’été 2025, le catholicisme français s’embrase à nouveau. La nomination de Dominique Spina, prêtre condamné en 2006 pour le viol d’un lycéen de 16 ans en 1993, à un poste clé au sein du diocèse de Toulouse, a déclenché une tempête. L’affaire, liée à celle de Bétharram, révèle bien plus qu’une simple erreur de jugement : elle expose les fractures profondes d’une institution toujours en proie à ses démons.
L’archevêque Guy de Kerimel, sous le feu des critiques, a tenté de justifier sa décision. Ses arguments, perçus comme des minimisations, ont alimenté la colère des fidèles et des associations de victimes. La pression médiatique et publique a finalement poussé le prélat à reculer, annulant la nomination lors du week-end du 15 août. Mais le mal est fait. Cette affaire ravive les blessures ouvertes par le rapport Sauvé en 2021, qui avait mis au jour l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Église.
Pourquoi une telle décision a-t-elle pu être envisagée ? Certains y voient la persistance d’une culture cléricale archaïque, où la protection de l’institution prime sur la justice. D’autres soulignent l’influence croissante des laïcs, désormais moins enclins à accepter l’impunité. Entre tradition et modernité, l’Église française semble tiraillée, incapable de tourner définitivement la page.
Les réactions ne se limitent pas aux cercles catholiques. La société civile s’interroge : comment une institution, déjà fragilisée, peut-elle encore perdre la confiance de ses fidèles ? Les débats sur la transparence et la responsabilité des dirigeants religieux s’intensifient, alors que les victimes réclament justice et reconnaissance. Source
Togo : un haut fonctionnaire en prison pour viol, le choc dans l’administration
L’affaire secoue Lomé et met en lumière les dérives au sommet de l’État. Bileba N’Gmebib, secrétaire général du ministère de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la femme, a été incarcéré à la prison civile de la capitale. Il est accusé d’avoir contraint une employée de son département à un rapport sexuel non consenti dans son bureau.
Les faits, révélés par la Direction centrale de la police judiciaire (DPJ), ont déclenché une enquête immédiate. Selon des sources proches du dossier, le haut fonctionnaire aurait reconnu les faits devant sa ministre de tutelle, tout en cherchant à minimiser leur gravité. Une stratégie qui n’a pas convaincu : la justice a pris le relais, et une procédure de licenciement pour faute grave serait en cours.
Ce scandale prend une dimension particulière. Bileba N’Gmebib était jusqu’ici impliqué dans des campagnes de sensibilisation contre les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, il incarne le paradoxe d’un système où ceux qui devraient protéger deviennent les auteurs des abus qu’ils dénoncent.
Les organisations féministes togolaises, déjà mobilisées contre les violences sexuelles en milieu professionnel, suivent l’affaire de près. Elles réclament des sanctions exemplaires et une transparence totale. La question reste entière : cette affaire marquera-t-elle un tournant dans la lutte contre l’impunité des abus de pouvoir ? Source
Strasbourg : un informaticien jugé pour pédopornographie, une affaire aux multiples zones d’ombre
Un technicien en informatique de 52 ans, déjà mis en cause pour viol, comparait mercredi 27 août devant le tribunal correctionnel de Strasbourg. L’homme, dont la fille l’accuse d’agressions sexuelles, a vu son ordinateur saisi lors d’une perquisition. Les enquêteurs y ont découvert une vingtaine de fichiers pédopornographiques, révélant une dimension inquiétante à une affaire déjà lourde de conséquences.
L’ouverture de ce procès soulève des questions troublantes : comment un professionnel de l’informatique, censé maîtriser les outils numériques, a-t-il pu laisser des traces aussi compromettantes ? Les investigations, toujours en cours, tentent de déterminer si ces images étaient destinées à un usage personnel ou à une diffusion plus large. Parallèlement, la plainte pour viol déposée par sa fille ajoute une pression supplémentaire sur la justice, qui doit désormais démêler les fils d’une affaire aux ramifications complexes.
Les avocats de la défense pourraient invoquer l’absence de preuve directe liant l’accusé à la production ou à la diffusion de ces contenus illicites. Pourtant, la simple détention de tels fichiers constitue un délit grave, passible de peines pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Les magistrats devront également évaluer si ces éléments numériques peuvent éclairer les accusations de viol, ou s’ils relèvent d’un comportement isolé. Source
Violences incestueuses : un père devant la justice, entre déni et accusations troublantes
Un homme de 38 ans comparaît libre devant la 20ᵉ chambre du tribunal correctionnel de Nanterre pour des faits d’agressions sexuelles sur sa fille. Initialement poursuivi pour viol incestueux, le dossier a été requalifié en agression sexuelle, révélant les zones d’ombre d’une affaire où la parole de l’enfant s’oppose au déni paternel.
La mère, partie civile, a porté plainte le 1ᵉʳ novembre 2023. Selon ses déclarations, sa fille, alors âgée de cinq ans, lui aurait confié des attouchements et des pénétrations digitales subis deux ans plus tôt. L’enfant aurait également évoqué des photos de son sexe prises « à la demande de papa ». Ces révélations ont conduit la mère à suspendre les droits de visite, plongeant le père dans l’incompréhension. « Je n’ai pas vu ma fille depuis le 30 septembre 2023 », a-t-il déclaré aux enquêteurs, interrogé à Clermont-Ferrand après le dépôt de plainte à Paris.
Le procès s’ouvre dans un contexte tendu. La présidente, confrontée à une succession de dossiers de violences sexuelles et conjugales, aborde ce cas en fin de journée. Les éléments matériels manquent, mais les témoignages de l’enfant et les observations de la mère dessinent un tableau troublant. La fillette, aujourd’hui âgée de sept ans, n’avait jamais évoqué ces faits auparavant. Pourquoi ce silence ? Comment interpréter ces photos, ces gestes décrits avec une précision déconcertante pour son âge ?
Les auditions révèlent des contradictions. Le père nie en bloc, tandis que la mère, visiblement marquée, insiste sur les comportements inhabituels de sa fille : « Elle déchirait ses vêtements en rentrant de l’école. » Un détail qui interroge les magistrats. Les experts soulignent souvent la difficulté pour les jeunes victimes de verbaliser de tels traumatismes, surtout lorsqu’elles sont confrontées à un proche. Pourtant, l’absence de preuves tangibles complique la tâche des juges. Source
