Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G ont été retirés du marché locatif. Seuls ceux ayant subi des rénovations énergétiques peuvent encore être proposés à la location. En quelques jours, des milliers de biens se sont retrouvés bloqués, provoquant une onde de choc parmi les propriétaires bailleurs et les agences immobilières.
Depuis plusieurs années, le législateur cherchait à durcir les règles du diagnostic de performance énergétique. La loi Climat et Résilience visait à accélérer la rénovation du parc immobilier et à contraindre les propriétaires de passoires thermiques à entreprendre des travaux. Dans le même temps, les petites surfaces de moins de 40 m² faisaient débat. Leur classement paraissait souvent disproportionné, car leur consommation rapportée au mètre carré pénalisait fortement leur note.
Le nouveau décret de 2025 a donc modifié le calcul. Près de 850 000 logements initialement classés F ou G ont été requalifiés en E sans travaux. Ces studios et petites surfaces sont redevenus louables immédiatement, changeant la donne pour leurs propriétaires. Sur le marché, une décote de 15 à 25 % persiste toutefois pour les biens classés F et G, tandis que les logements performants gagnent en valeur et en attractivité.
Depuis juillet, les diagnostiqueurs doivent respecter de nouvelles obligations : certification renforcée, contrôles plus stricts et QR codes intégrés aux rapports. Cette sécurisation vise à limiter les fraudes et à rétablir la confiance des acheteurs comme des locataires.
Ces changements redessinent profondément le marché immobilier français. Qu’en pensez-vous : frein ou opportunité pour les propriétaires ?
