Corridor VIII : vers un tunnel Bulgarie–Macédoine en 2026 ?

Le ministère des Transports a intensifié, cette semaine, les opérations sur le corridor VIII. Les échanges bilatéraux ont enclenché une séquence décisive. En juillet 2025, la Bulgarie a lancé les appels d’offres pour ses tronçons restants. Parallèlement, les équipes ont arrêté un calendrier pour l’accord du tunnel à l’automne 2025. Ainsi, les travaux préparatoires ont franchi une étape visible en quelques semaines.

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Depuis plusieurs années, Sofia et Skopje affirmaient leur intention d’achever ce maillon stratégique. Les administrations travaillaient à sécuriser les financements et à lever les obstacles techniques. Les groupes de travail se réunissaient, d’ailleurs, pour harmoniser les tracés. Les experts réévaluaient aussi les coûts et préparaient les procédures d’expropriation. L’objectif restait constant : ouvrir une ligne efficace entre Adriatique et mer Noire.

Calendrier accéléré

La Bulgarie a cadré plus de 1,5 milliard d’euros pour son tronçon. Déjà, 69 millions couvrent les 2,4 km entre Gyueshevo et Deve Bair. Côté Skopje, l’appel d’offres 2025 vise la section vers la frontière. L’accord intergouvernemental sur le tunnel est attendu à l’automne 2025. Ensuite, le chantier transfrontalier pourrait démarrer en 2026.

Appels d’offres et priorités

Les dossiers bulgares ciblent les sections manquantes et les interfaces frontières. Ils fixent, également, des critères de performance et de sécurité. En Macédoine du Nord, les exigences portent sur la géologie et la signalisation. Les autorités veulent, surtout, fluidifier le phasage entre les deux maîtres d’ouvrage. L’objectif est d’éviter des retards à la jonction du tunnel.

Enjeux géostratégiques

Le corridor VIII relie ports adriatiques et marchés de la mer Noire. Il renforce, en outre, la résilience logistique des Balkans. Les flux fret pourraient gagner en régularité et en coût. Les voyageurs bénéficieraient d’horaires plus stables et d’un temps réduit. Le projet soutient, ainsi, l’intégration économique régionale.

Soutien européen

L’Union européenne accompagne le volet macédonien avec 560 millions d’euros. Ce soutien cadre le financement de la dernière étape. Il impose, aussi, des standards européens sur l’infrastructure. Les exigences couvrent la sécurité ferroviaire et l’interopérabilité. Le suivi communautaire structure les jalons et les audits.

Coopération technique

Des réunions régulières rassemblent ingénieurs et juristes. Elles traitent, notamment, des expropriations et des révisions de prix. Les équipes ajustent, également, les tracés selon les contraintes géologiques. La signature de l’accord tunnel constitue l’étape charnière. Elle conditionne le lancement synchronisé des travaux.

Ce que cela change

À court terme, les marchés affineront les coûts et les délais. Les entreprises pourront, donc, mobiliser leurs équipes et matériels. À moyen terme, la mise en service renforcera les corridors TEN-T. Les opérateurs logistiques intégreront, ensuite, de nouvelles offres combinées. Les territoires frontaliers gagneront en attractivité.

Ce qui reste à clarifier

Le calendrier dépendra des études géotechniques finales. Les procédures d’expropriation devront, aussi, se boucler sans contentieux. Les approvisionnements en matériaux exigent des garanties solides. Enfin, la coordination transfrontalière restera déterminante pour le tunnel. Les deux capitales en font une priorité partagée.

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