La Poste suspendra l’envoi de colis vers les États-Unis à partir du 25 août 2025. Cette décision interviendra en réaction au durcissement des règles douanières américaines, qui entreront en vigueur le 29 août.
Depuis plusieurs mois, Washington préparait un changement de ses règles d’importation. L’administration américaine cherchait à limiter les abus liés aux envois de petits colis, souvent utilisés pour contourner les taxes. Les négociations avec Bruxelles avaient abouti fin juillet à un accord commercial.
Suspension des envois vers États-Unis
La Poste expliquera manquer de temps pour adapter ses systèmes aux nouvelles spécifications américaines. La suspension concernera tous les envois commerciaux, sauf les cadeaux entre particuliers de moins de 100 euros. Chronopost, le service express du groupe, restera actif.
Réaction des autres postes européennes
La France ne sera pas seule à réagir. La Deutsche Post en Allemagne, BPost en Belgique, Correos en Espagne, PostNord en Scandinavie et Austrian Post en Autriche annonceront également une suspension de leurs envois vers les États-Unis.
Origine politique et commerciale
Ce durcissement découlera d’un décret signé fin juillet 2025 par Donald Trump. Le texte visera à renforcer la lutte contre certaines importations illégales. Les États-Unis supprimeront ainsi l’exemption de taxes pour les colis de moins de 800 dollars et appliqueront un droit de douane de 15 %.
Conséquences immédiates pour les particuliers et entreprises
Les consommateurs européens ne pourront plus expédier de produits commerciaux vers les États-Unis par les services postaux classiques. Les petites entreprises exportatrices devront faire face à des coûts supplémentaires et à des délais incertains.
Adaptation technique insuffisante
Les postes européennes estimeront ne pas avoir eu le temps d’adapter leurs outils numériques et procédures douanières. Sans ces ajustements, l’acheminement des colis risquera d’être bloqué aux frontières américaines.
Enjeux pour le commerce transatlantique
Cette suspension illustrera les tensions persistantes dans les relations commerciales entre Washington et Bruxelles. Elle marquera une étape supplémentaire dans la stratégie américaine de taxation des importations.
Pistes alternatives pour les expéditeurs
Les particuliers et entreprises devront se tourner vers des transporteurs privés comme DHL, UPS ou FedEx. Mais ces options coûteront plus cher que les services postaux traditionnels.
Incertitude sur la reprise du service
Aucune date précise ne sera annoncée pour la reprise des envois postaux vers les États-Unis. Tout dépendra de la capacité des opérateurs européens à s’adapter rapidement et des clarifications de Washington.
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