Le 22 août, l’ancien président du Sri Lanka Ranil Wickremesinghe a été placé en détention provisoire à Colombo. La justice a ordonné cette mesure après son arrestation, survenue à la suite d’allégations de détournement de fonds publics concernant un voyage privé à Londres en 2023. Cette décision s’inscrit dans un climat de surveillance accrue des responsables politiques, marqué par une volonté affichée de renforcer la lutte contre la corruption.
Depuis plusieurs mois, le nouveau gouvernement sri-lankais affirmait vouloir assainir les pratiques au sein des institutions. La gestion des dépenses publiques faisait l’objet d’un suivi attentif et les critiques s’étaient multipliées sur la transparence des voyages officiels. L’affaire Wickremesinghe semblait ainsi symboliser ce tournant, au moment où le pays cherchait à restaurer la confiance des citoyens dans ses dirigeants. L’ancien chef de l’État, qui a rejeté les accusations, assure que les frais de son déplacement avaient été réglés personnellement. Une nouvelle audience a été fixée au 26 août, afin d’examiner à nouveau les charges.
