Saint-Ouen : une Néerlandaise violée et séquestrée, deux suspects libérés… Pourquoi l’enquête piétine-t-elle ?
Une jeune Néerlandaise, retrouvée séquestrée dans un appartement de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) après avoir affirmé avoir été violée, a déclenché une enquête aux multiples rebondissements. Deux hommes, interpellés dimanche et placés en garde à vue, ont finalement été remis en liberté mardi 19 août. Le parquet de Bobigny évoque des « charges trop fragiles » pour les retenir, laissant planer un épais mystère sur cette affaire trouble.
Tout commence samedi 16 août, lorsqu’une amie de la victime alerte la police. Elle signale la disparition de la jeune femme, précisant qu’elle serait « séquestrée ». Grâce à la géolocalisation via Snapchat et une enquête de voisinage, les forces de l’ordre localisent l’appartement en moins de deux heures. À l’intérieur, ils découvrent la victime, visiblement choquée mais sans blessures apparentes. Ne parlant pas français, elle déclare en anglais avoir été violée.
Les enquêteurs apprennent qu’elle a rencontré ses agresseurs présumés dans un magasin. Les détails de cette rencontre restent flous, tout comme les circonstances de sa séquestration. Pourtant, un élément trouble l’affaire : un troisième occupant de l’appartement, toujours en fuite mardi. Source
Viol en vol : un homme condamné après avoir agressé une adolescente endormie – Que dit la justice suisse ?
Un homme d’affaires de 44 ans a été condamné mardi 19 août par le tribunal de Bülach, en Suisse. L’accusé, marié, est reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une adolescente de 15 ans lors d’un vol entre Mumbai et Zurich, en mars dernier. Selon les informations rapportées par le Tages-Anzeiger, l’homme aurait d’abord engagé une « conversation superficielle » avec la jeune fille. Puis, il aurait attendu qu’elle s’endorme pour commettre son acte.
Les faits sont glaçants : l’agresseur aurait introduit ses doigts dans le vagin de la victime. Il aurait également manipulé la main de l’adolescente pour commettre des actes sexuels sur lui-même. Sous le choc, la jeune fille n’aurait ni réagi ni prononcé un mot pendant l’agression. Lors de son arrestation à l’aéroport de Zurich, l’homme a justifié son geste en invoquant une pulsion incontrôlable, affirmant que son « envie avait eu raison de lui ».
Le tribunal a rendu son verdict : 18 mois de prison avec sursis, assortis d’une expulsion du territoire suisse pour cinq ans. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la nouvelle législation helvétique sur les délits sexuels. Désormais, un viol est caractérisé dès lors que la victime exprime son refus, verbalement ou physiquement. Un état de choc, comme celui subi par l’adolescente, suffit à prouver l’absence de consentement. Source
Feria de Dax : deux plaintes pour viol en trois nuits, un suspect incarcéré
La feria de Dax, célèbre pour son ambiance festive et ses traditions, est désormais au cœur d’une sombre actualité. Deux plaintes pour viol ont été enregistrées en l’espace de trois nuits, selon les informations confirmées par le parquet et relayées par Ici Gascogne et Sud Ouest. Les faits, qui se seraient déroulés dans un camping très fréquenté par les festivaliers, soulèvent des questions sur la sécurité des participants.
La première plainte concerne des agressions survenues dans la nuit du 16 au 17 août 2025. Un homme d’une quarantaine d’années, suspecté d’être impliqué, a été mis en examen et placé en détention provisoire dès le lundi 18 août. La victime, une jeune femme d’une vingtaine d’années, a porté plainte au commissariat de Dax. Une information judiciaire a été ouverte pour faire la lumière sur ces accusations.
Une seconde plainte a été déposée pour des faits similaires, cette fois dans la nuit du 17 au 18 août. Aucun suspect n’a encore été identifié ni interpellé dans cette affaire. Ces événements interviennent alors que la feria de Dax, qui attire chaque année plus d’un million de visiteurs, a déjà enregistré 32 placements en garde à vue depuis son ouverture. Parmi eux, 18 concernent des violences aggravées, neuf des atteintes aux biens, et trois des agressions sexuelles.
Ces chiffres, bien que préoccupants, ne reflètent pas nécessairement une hausse de la criminalité, mais plutôt une vigilance accrue des forces de l’ordre. Pourtant, ils rappellent l’importance de renforcer les dispositifs de prévention et de protection des festivaliers, notamment dans les zones de forte affluence comme les campings. Source
Nîmes : une adolescente violemée dans un hall, l’enquête s’accélère – Que sait-on ?
Mardi 5 août, vers 17h45, une jeune Nîmoise de 18 ans a porté plainte pour viol. Les faits, d’une violence inouïe, se seraient déroulés dans un hall d’immeuble plongé dans l’obscurité. Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, la victime rentrait chez elle à pied lorsqu’un inconnu l’a agrippée par le bras. Sous la contrainte, elle aurait été traînée vers un hall mal éclairé, où l’agresseur l’aurait violée à plusieurs reprises. Pendant l’agression, il aurait proféré des menaces de coups pour l’empêcher de résister.
Transportée à l’hôpital après les faits, la jeune femme présentait un état de choc. Les services du parquet de Nîmes ont confirmé l’ouverture d’une enquête. Celle-ci a été confiée à la direction interdépartementale de la police nationale du Gard (DIPN 30). Les forces de l’ordre multiplient les auditions et exploitent les caméras de vidéosurveillance des alentours. L’objectif ? Identifier au plus vite l’auteur de ce crime odieux. Source
Un animateur de 19 ans filmait des enfants pendant leur sieste : que sait-on ?
En Corrèze, un animateur saisonnier d’un centre de loisirs a été mis en examen pour des faits graves : viol, agressions sexuelles sur mineur et captation d’images à caractère pornographique. Agé de seulement 19 ans, ce jeune homme est soupçonné d’avoir profité des moments de sieste pour filmer des enfants, dont certains en bas âge. Les autorités évoquent une « pluralité de victimes », selon une source proche de l’enquête.
L’affaire a éclaté après le dépôt de plaintes par des parents, alertés par des comportements suspects. Le centre de loisirs, géré par la ville de Tulle et situé à Laguenne-sur-Avalouze, a immédiatement suspendu l’animateur à titre conservatoire. Placé en garde à vue mardi dernier, il a été écroué jeudi, après sa mise en examen pour des chefs d’accusation lourds : viol sur mineur de 15 ans, agressions sexuelles et production de contenus pédopornographiques.
Les investigations, menées par la brigade de recherches de la gendarmerie de Tulle et la Maison de la protection des familles, se poursuivent sous le contrôle d’un magistrat instructeur. François Tessier, procureur de la République, a rappelé que l’accusé bénéficiait de la présomption d’innocence. Parallèlement, la préfecture de Corrèze a lancé une enquête administrative sur le centre de loisirs du Chambon, fréquenté par 180 enfants âgés de 3 à 15 ans. Source
Scandale royal en Norvège : le fils de Mette-Marit accusé de quatre viols, la monarchie sous tension
La monarchie norvégienne traverse une crise sans précédent. Marius Borg Høiby, fils aîné de la princesse Mette-Marit, se retrouve au cœur d’un scandale judiciaire d’une gravité exceptionnelle. Inculpé lundi pour quatre viols — et non plus trois comme initialement annoncé —, il fait également face à 28 autres chefs d’accusation, dont des actes de violence, des maltraitances envers deux anciennes compagnes et l’enregistrement de vidéos sans consentement. Le procureur-général Sturla Henriksbø a révélé ces détails lors d’une conférence de presse, soulignant que les faits reprochés pourraient entraîner une peine allant jusqu’à dix ans de prison.
Les accusations portent sur des agressions commises entre 2018 et 2024, dont certaines après le début de l’enquête policière. Parmi les victimes, une ancienne compagne, Nora Haukland, aurait subi des violences physiques et psychologiques entre l’été 2022 et l’automne 2023. Høiby, connu pour son style excentrique et ses démêlés avec la justice, avait déjà été arrêté en août 2024 pour des violences conjugales. Il avait alors invoqué une dépendance à l’alcool et à la cocaïne, ainsi que des troubles mentaux, pour expliquer ses actes.
L’affaire a déclenché une avalanche de plaintes : seize femmes ont porté plainte contre lui. Malgré une semaine de détention en novembre, un fait rare pour la famille royale, le procureur insiste : « Sa position ne doit ni l’avantager ni le désavantager par rapport à tout autre accusé. » Pourtant, l’image de la monarchie, bien qu’encore populaire, s’en trouve durablement ébranlée. Un sondage de la NRK révèle que 45 % des Norvégiens ont une opinion dégradée de la famille royale depuis un an.
Né en 1997 d’une relation tumultueuse entre Mette-Marit et Morten Borg, un homme condamné pour violence et trafic de stupéfiants, Høiby a grandi sous les projecteurs. À seulement 4 ans, il est devenu le beau-fils du prince héritier Haakon, lorsque sa mère a épousé l’héritier du trône. Malgré des cures de désintoxication et des arrestations répétées, son parcours reste marqué par les excès.
Le procès, prévu pour janvier 2026, s’annonce comme un moment clé pour la Norvège. Source
Moussem Moulay Abdellah : un mineur de 13 ans violé, un suspect en garde à vue – Que sait-on ?
Un enfant de 13 ans, originaire de Youssoufia, affirme avoir subi un viol collectif lors du Moussem Moulay Abdellah, un rassemblement tenu du 8 au 16 août. Selon les premiers éléments de l’enquête, plus d’une dizaine d’individus seraient impliqués. L’un d’eux a déjà été placé en garde à vue par le parquet général près la Cour d’appel d’El Jadida.
Le mineur, orphelin de père et vivant avec une mère en situation de handicap, aurait fourni aux enquêteurs des détails précis sur son calvaire. Il aurait décrit les profils des agresseurs présumés, ainsi que leurs lieux de résidence, notamment à Youssoufia et Sidi Bennour. Ces informations ont permis d’identifier plusieurs suspects, dont certains font désormais l’objet de recherches actives.
Avant son transfert à l’hôpital Mohammed VI de Marrakech pour des examens complémentaires, l’adolescent avait déjà reçu une première prise en charge médicale. Les autorités judiciaires n’ont pas encore communiqué sur l’état de santé de la victime. Cependant, la gravité des accusations a poussé les enquêteurs à accélérer les investigations.
Ce drame soulève des questions sur la sécurité des mineurs lors des grands rassemblements. Comment un tel acte a-t-il pu se produire en pleine fête traditionnelle ? Les organisateurs du Moussem seront-ils interrogés sur les mesures de protection mises en place ? Les réponses des autorités sont attendues avec impatience.
Les investigations se poursuivent pour interpeller les autres personnes identifiées par la victime. Les résultats des examens médicaux pourraient également éclairer les circonstances exactes de cette agression. Source
Violence conjugale à Villeneuve : un homme en détention avant son procès pour tentative de viol
Un Villeneuvois de 38 ans comparaîtra mardi en comparution immédiate après une agression sexuelle violente sur son ex-compagne. Les faits, survenus vendredi 15 août dans le quartier d’Eysses, ont poussé le parquet d’Agen à ordonner sa détention provisoire sans délai.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme s’est introduit au domicile des parents de sa victime, où elle résidait temporairement. Sans avertissement, il aurait forcé la porte avant de lui arracher ses vêtements. Les enquêteurs précisent que l’agression n’a pas dégénéré en viol grâce à l’intervention d’un proche. Placé en garde à vue dès vendredi, le suspect a été déféré dimanche midi. Le magistrat de permanence, confronté à la gravité des accusations, n’a pas hésité : la détention provisoire a été immédiatement prononcée.
Les auditions révèlent un contexte de tensions persistantes entre l’accusé et sa victime, malgré leur séparation. Les services de police soulignent que cette affaire s’inscrit dans une recrudescence des violences conjugales signalées cet été dans le Lot-et-Garonne. Le procès, attendu mardi, pourrait éclairer les motivations de l’agresseur, mais aussi les failles dans la protection des victimes.
