Mort de Jean Pormanove : quand le streaming vire au drame judiciaire

Attention : contenu visuel extrêmement violent.

Jean Pormanove est décédé dans la nuit du 17 au 18 août lors d’un direct sur Kick. Sa mort a déclenché une enquête du parquet de Nice, centrée sur la diffusion en ligne d’humiliations et de violences filmées en temps réel. Ces séquences montraient insultes, coups et agressions, parfois encouragées par les dons des spectateurs. Les enquêteurs doivent désormais établir si ces sévices ont eu un rôle dans son décès.

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Depuis plusieurs mois, la justice observait déjà ces pratiques. En décembre 2024, des vidéos similaires avaient suscité des poursuites pour violences sur personnes vulnérables et diffusion d’images dégradantes. Ces contenus attiraient un public friand de sensations fortes, dans une logique où la souffrance devenait spectacle. Les participants invoquaient souvent le consentement, mais le droit français rappelait que celui-ci ne suffisait pas à légitimer des atteintes à la dignité.

Les autorités judiciaires et administratives se trouvent face à une responsabilité partagée. Les streamers mettaient en scène leur propre maltraitance, tandis que les plateformes tardaient parfois à réagir. La ministre chargée du Numérique rappelait pourtant l’obligation de suppression rapide des vidéos signalées. Arcom et Pharos avaient déjà été mobilisés pour enquêter sur ces dérives.

La mort de Jean Pormanove relance ainsi un débat sensible : jusqu’où la recherche d’audience peut-elle pousser à accepter la violence comme divertissement ? Vos avis sont attendus en commentaire.

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