La vague de chaleur a frappé l’Espagne du 3 au 18 août et a alourdi le bilan national. Selon MoMo, 1 149 décès excédentaires ont été enregistrés durant cet épisode. Ainsi, les services d’urgence ont été sollicités, tandis que les incendies se sont intensifiés à l’ouest.
Dans le sud, les thermomètres ont atteint 45 °C, aggravant les risques pour les personnes fragiles. Cependant, la méthode d’estimation n’associe pas chaque décès à la chaleur, par prudence statistique. Elle compare les décès observés aux courbes historiques, puis calcule l’excès de mortalité. En juillet, un précédent épisode avait déjà entraîné environ 1 060 décès supplémentaires.
Dès lors, la tendance estivale s’est confirmée, avec un total estimé à 2 405 décès depuis juin. Par ailleurs, les systèmes de santé ont dû adapter les protocoles d’alerte et d’hydratation. Toutefois, la mortalité a surtout touché les aînés, souvent porteurs de comorbidités. En outre, la chaleur a agi comme un facteur aggravant sur des pathologies chroniques.
Alors, les autorités ont rappelé les consignes d’ombre, d’eau et de vigilance. Globalement, l’épisode illustre une vulnérabilité accrue lors de pics répétés et rapprochés. Enfin, l’analyse souligne des racines plus anciennes : l’été présentait déjà une mortalité en hausse par rapport à 2024.
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