Documents oubliés à Anchorage : un sommet Trump-Poutine sous haute tension

Des documents confidentiels ont été retrouvés cette semaine dans une imprimante d’hôtel en Alaska. Ils révélaient des détails pratiques sur le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, tenu le 15 août 2025 à Anchorage. Ces huit pages provenaient du bureau du chef du protocole de la Maison Blanche.

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Depuis plusieurs mois, l’administration américaine préparait ce sommet bilatéral. Les équipes protocolaires travaillaient à définir chaque séquence, cherchant à limiter les imprévus. Pourtant, cette fuite illustre combien l’organisation restait fragile.

Informations sensibles exposées

Les documents précisaient les lieux et horaires des réunions, ainsi que les numéros de téléphone d’employés américains impliqués. Les pages suivantes mentionnaient les noms et contacts directs des membres de la délégation russe, y compris Vladimir Poutine, accompagnés de prononciations phonétiques.

Déjeuner prévu puis annulé

Deux autres pages détaillaient un déjeuner officiel, avec menu complet : entrée, filet mignon, flétan et crème brûlée. Ce rendez-vous culinaire, pourtant consigné dans les notes préparatoires, a finalement été annulé le jour du sommet.

Organisation contestée

Ces oublis soulignent une faille de sécurité inhabituelle. L’impression de données sensibles dans un espace public interroge la capacité des services américains à protéger les échanges diplomatiques. Ni la Maison Blanche ni le département d’État n’ont souhaité commenter ces révélations.

Objectifs politiques incertains

Le sommet d’Anchorage devait aborder la coopération économique, le forage dans l’Arctique et la suspension temporaire des sanctions visant la délégation russe. Mais l’incident documenté confirme l’existence de divergences entre les plans officiels et la réalité des discussions.

La découverte de ces pages met en lumière des tensions persistantes et un climat de désorganisation autour d’un rendez-vous stratégique. Cette situation soulève des interrogations sur la gestion de la diplomatie américaine et l’image projetée face à Moscou. Source

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